Le résumé
Un constat : les systèmes alimentaires développés au cours du XXe siècle dans les pays occidentaux puis diffusés dans de nombreuses parties du monde, ne sont pas durables en termes de consommation de ressources naturelles, d'impacts sur le climat et sur la biodiversité ou encore de santé.
Dans certains secteurs de la société, on observe des tentatives de redéfinition du bien manger, avec une place croissante donnée à la santé, au bien-être et aux préoccupations citoyennes (manger écologique, manger éthique, respect des animaux, manger local...). Mais cette tendance n'est pas générale : elle se heurte à la réalité économique et à des différences sociales qui restent très marquées dans le domaine de l'alimentation.
Comment, dans ce contexte, faire émerger des systèmes alimentaires à la fois plus durables et acceptables ? Le rapport de la délégation à la prospective du Sénat examine deux axes de transformation majeurs : sobriété et végétalisation. Mais la mutation est complexe car il s'agit tout à la fois de favoriser une alimentation satisfaisante pour la santé, satisfaisante pour l'environnement et financièrement accessible à tous, sans pour autant renoncer aux traditions et plaisirs culinaires si importants pour nos territoires et notre pays.
Pour favoriser cette nouvelle transition alimentaire, le rapport de la délégation formule 20 propositions.