Direction de la séance |
Projet de loi Mesures d'urgence économiques et sociales (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 233 , 232 ) |
N° 12 rect. 21 décembre 2018 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. DAUDIGNY, Mmes MEUNIER et ROSSIGNOL, M. KANNER, Mmes FÉRET, GRELET-CERTENAIS et JASMIN, M. JOMIER, Mme LUBIN, M. TOURENNE, Mme VAN HEGHE, MM. COURTEAU et FÉRAUD, Mmes de la GONTRIE, MONIER et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER |
Après l'article 1er
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au 3° de l’article L. 1142-1 du code du travail, après le mot : « rémunération, » sont insérés les mots : « de primes, ».
Objet
L’article 1er crée une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat.
Plusieurs jurisprudences récentes, sous couvert de jurisprudence européenne, ont jugé que n’est pas victime d’une discrimination la salariée qui, du seul fait de son congé maternité, n’a perçu une prime dès lors que celle-ci est expressément subordonnée à la participation effective à une activité de l’entreprise.
Ces décisions ne participent pas à la promotion de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. Il s’agit pour le groupe Socialiste et apparentés d’une discrimination inacceptable, d’autant que la prise du congé maternité est une obligation légale.
C’est pourquoi nous proposons de préciser notre droit afin que les femmes en congé maternité ne subissent pas une discrimination particulièrement inacceptable.