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 Direction de la séance  | 
			
										 Projet de loi PLF pour 2020 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION OUTRE-MER (n° 139 , 140 , 141, 143, 146)  | 			
			
				 N° II-551 rect. bis 3 décembre 2019  | 
		
			AMENDEMENTprésenté par  | 
			
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			 MM. POADJA et LAUREY, Mme TETUANUI, MM. DELCROS, DÉTRAIGNE et HENNO, Mme JOISSAINS, MM. LAGOURGUE, LE NAY, LONGEOT et LOUAULT et Mme DOINEAU Article 38 (crédits de la mission) (État B)  | 
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Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes  | Autorisations d’engagement  | Crédits de paiement  | ||
  | +  | -  | +  | -  | 
Emploi outre-mer dont titre 2  | 
  | 3 000 000  | 
  | 3 000 000  | 
Conditions de vie outre-mer  | 3 000 000  | 
  | 3 000 000  | 
  | 
TOTAL  | 3 000 000  | 3 000 000  | 3 000 000  | 3 000 000  | 
SOLDE  | 0  | 0  | ||
Objet
Le présent amendement vise à augmenter l'action 3 "continuité territoriale" du programme 123 "conditions de vie outre-mer" de la somme de 3 millions d'euros, imputés sur l'action 2 "Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle" du programme 138 "Emploi outre-mer".
Ce transfert permet d'abonder les crédits pour anticiper le relèvement des plafonds d'éligibilité à l'aide à la continuité territoriale "simple" et à l'aide majorée, pour la Nouvelle Calédonie, ainsi que le relèvement du montant de l'aide dans le cadre de la prise en charge du billet d'avion au titre de l'aide à la continuité territoriale.
En effet, aujourd'hui, le nombre de bénéficiaire de l'aide à la continuité territoriale est particulièrement peu élevée pour la Nouvelle-Calédonie, car les plafonds ne sont pas adaptés à la vie chère locale.
Les prix étant en moyenne 1,4 fois plus élevées sur l'archipel par rapport à la métropole, les revenus sont également plus élevés. Cependant, le reste à vivre pour les Calédoniens, et notamment le reste à vivre à consacrer à des déplacements en métropole, reste faible, en raison de la vie chère.
De même le montant du billet pris en charge au titre de l'aide nécessite une réévaluation, de sorte à ce que le reste à charge pour le bénéficiaire, sur un billet qui coûte plus de 1500 euros l'aller-retour, soit supportable financièrement.