Direction de la séance |
Projet de loi PLF pour 2020 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES (n° 139 , 140 , 146) |
N° II-553 rect. bis 3 décembre 2019 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. COURTIAL, Daniel LAURENT et BRISSON, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. MORISSET, Henri LEROY, DAUBRESSE, HOUPERT, Bernard FOURNIER, DANESI et de NICOLAY, Mme DESEYNE, M. CHATILLON, Mme RAIMOND-PAVERO et MM. MANDELLI, CHARON, LAMÉNIE et CARDOUX ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 77 |
Après l’article 77
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le troisième alinéa du III du 2.1 du 2 de l’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsque les bases de contribution économique territoriale d’une commune ou d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre diminuent avec pour conséquence une perte de recettes supérieure à 75 % du niveau des recettes de 2011, le prélèvement est minoré de 50 %. Le montant du reversement aux communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre est minoré à due concurrence. »
Objet
Si en 2011 est créé le Fond National de Garantie Individuelle des Ressources (FNGIR) afin de compenser l’impact de la réforme de la taxe professionnelle, le taux de la contribution pour chaque commune a été initialement calculé sur la base des recettes liées à la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) à cette date.
Or de nombreuses communes sur l’ensemble du territoire, dont Eragny-sur-Epte et Grandvilliers dans l’Oise ont vu ces recettes baissées mais ce taux maintenu, entrainant ainsi un différentiel qui n’est pas supportable pour les finances communales. En effet, cette situation conduit à leur demander davantage que ce qu’elles perçoivent.
Avec la suppression de la taxe d’habitation et la baisse des dotations, cette incapacité de l’Etat à s’adapter aux situations économiques nouvelles des communes remet chaque année davantage en cause l’équilibre budgétaire déjà fragile des municipalités.
Si un amendement en ce sens a déjà été adopté en première partie, donnant la possibilité aux communes de saisir les services fiscaux, mais sans avoir la garantie que ces derniers n’accèdent à leur demande, le présent dispositif envisage d’aller nécessairement plus loin en automatisant le rééquilibrage et en prévoyant déjà le taux de minoration.