Direction de la séance |
Projet de loi Lutte contre le dérèglement climatique (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 667 , 666 , 634, 635, 649, 650) |
N° 276 rect. 14 juin 2021 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. BAZIN et KAROUTCHI, Mmes BOULAY-ESPÉRONNIER et EUSTACHE-BRINIO, M. CHATILLON, Mmes DUMONT et GARRIAUD-MAYLAM et M. ANGLARS ARTICLE 59 |
Alinéa 7
Remplacer le mot :
végétarien
par les mots :
sans viande ni poisson composé le plus souvent de protéines végétales
Objet
Une précision est à apporter concernant les repas végétariens. Dans notre répertoire culturel actuel, les mets végétariens sont des entrées élaborées servies en plat principal. Pourtant, les tartes salées au fromage, les feuilletés chèvre-épinard, les soufflés au comté, les pizzas napolitaines (tomate-mozzarella), et les omelettes aux champignons, ne suffisent pas. Le végétarisme exclusivement à base de protéines animales (œufs et fromage) perd ses atouts en termes de santé et d’environnement. Il est nécessaire d’intégrer davantage de légumes secs dans notre modèle culturel (lentilles, haricots blancs, mogette, haricots rouge, pois-chiche, etc.) de céréales complètes (riz complet et semi-complet, pâtes complètes et semi-complètes, quinoa français, millet, sarrasin dit aussi blé noir, etc.). Ceci nécessite d’apprendre à rehausser leurs saveurs, comme notre culture le fait déjà avec les sauces et les cuissons des viandes et des poissons. Augmenter la part de légumes secs dans le bol alimentaire est recommandé par les agences de santé. C’est pourquoi il est important que les plats végétariens soient composés le plus souvent de protéines végétales et parfois, animales.