Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 143 , 144 ) |
N° I-1913 rect. bis 29 novembre 2024 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mme JOSEPH, M. KLINGER, Mme PUISSAT, MM. PANUNZI et POINTEREAU, Mme RICHER, MM. GREMILLET et SIDO, Mme MICOULEAU, M. Stéphane DEMILLY, Mme VALENTE LE HIR, MM. Jean Pierre VOGEL, SOL, GENET et LEFÈVRE, Mme DUMONT, MM. BONHOMME et KAROUTCHI, Mme GUIDEZ, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme DI FOLCO, MM. COURTIAL et LEMOYNE, Mme SOLLOGOUB, M. CHEVALIER, Mme GOSSELIN, MM. ALLIZARD et MICHALLET, Mme PERROT, MM. CHAUVET, CHASSEING et BELIN, Mmes Laure DARCOS et Valérie BOYER, M. MANDELLI, Mme BELLUROT et MM. LEVI et BLEUNVEN ARTICLE 18 |
Alinéa 14
Après le mot :
compensée
insérer le mot :
soit
et après la seconde occurrence du mot :
exercice
insérer les mots :
soit lorsque la valeur des stocks dudit exercice est au moins égale à celle de l’exercice de constitution de la provision
Objet
Afin de parfaire la déduction élevage adoptée en loi de finances pour 2024 et afin de renforcer cette mesure de soutien aux éleveurs qui subissent encore fortement les conséquences fiscales de la hausse de la valeur de leurs stocks d’animaux, l’article 18 propose l’introduction d’une provision comptable, déductible du résultat fiscal et de l’assiette sociale. En effet, les cas d’exception à la réintégration de la provision peuvent être complétés afin d’assurer le bon fonctionnement du dispositif.
Par exemple, un exploitant se verrait actuellement contraint d’opérer la réintégration à chaque exercice en cas de sortie d’un animal de son cheptel, y compris lorsque cette sortie serait neutre en valeur globale de stock. Cette réintégration, avant l’expiration du délai de 6 ans, aurait non seulement pour conséquence de réduire l’efficacité du dispositif mais également d’affaiblir la trésorerie de l’exploitant.
Ainsi, il est proposé de ne pas réintégrer la provision au cours de l’exercice de sortie d’un animal lorsque la valeur globale du stock est au moins égale à celle constatée sur l’exercice de constitution de la provision. En cohérence, cette précision obéit à la même logique que les conditions de réintégration à l’issue du délai des six ans.