Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION OUTRE-MER (n° 143 , 144 , 145, 150) |
N° II-1345 rect. 3 décembre 2024 |
En attente de recevabilité financière |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes PETRUS, JACQUES et MALET, M. NATUREL, Mmes GRUNY et BELRHITI, M. GENET, Mme LASSARADE et M. CAMBON Article 42 (crédits de la mission) (État B) |
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Emploi outre-mer dont titre 2 |
| 3 000 000 |
| 3 000 000 |
Conditions de vie outre-mer | 3 000 000 |
| 3 000 000 |
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TOTAL | 3 000 000 | 3 000 000 | 3 000 000 | 3 000 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
Le présent amendement de crédit propose de renforcer les moyens budgétaires dévolus à la prise en charge des équipements sportifs au profit de la jeunesse ultramarine, et plus particulièrement à Saint-Martin.
Saint-Martin a perdu une partie significative de ses infrastructures sportives à la suite de récents événements climatiques, laissant la jeunesse du territoire sans accès suffisant à des installations adaptées. Cet amendement vise à remédier à cette situation en permettant la reconstruction, la rénovation et l’équipement de structures modernes répondant aux besoins locaux.
Investir dans le sport pour la jeunesse ultramarine, et notamment à Saint-Martin, c’est non seulement offrir des opportunités de développement personnel et professionnel, mais aussi renforcer la cohésion sociale. Les activités sportives encadrées permettent d’inculquer des valeurs essentielles telles que la discipline, le respect et l’esprit d’équipe, tout en favorisant l’épanouissement physique et psychologique. Elles peuvent également servir de levier pour détecter et accompagner des talents, qui pourraient représenter la France dans des compétitions nationales et internationales.
Cet amendement opère un transfert du programme « Conditions de vie Outre-mer » au programme « Emploi Outre-mer » afin de tenir compte des contraintes imposées par l’article 40 de la Constitution. Il ne vise donc aucunement à abaisser le programme « Emploi Outre-mer », déjà trop peu élevé.