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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1530

2 décembre 2024


En attente de recevabilité financière

 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  

M. DUPLOMB


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

2 908 670

 

2 908 670

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 

2 908 670

 

2 908 670

SOLDE

- 2 908 670

- 2 908 670

 

Objet

Un objectif de diminution du nombre des opérateurs de l’État doit être recherché dans les années à venir, comme a pu l'annoncer le Gouvernement.

À cet effet, le présent amendement procède à des annulations de crédits sur le programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 2,9 M€ en AE et 2,9 M€ en CP. Il en résulte un total d’annulations de 2,9 M€ en AE et 2,9 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Cette annulation vise à supprimer la subvention pour charges de service public du GIP Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique ou Agence bio. Cet opérateur serait ainsi supprimé, ses missions pouvant par exemple être reprises par FranceAgriMer ou réinternalisées par les services du ministère de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt. Cette rationalisation se justifie notamment par la faible taille de l’opérateur (doté d’un plafond d’emplois de 20 ETPT), qui ne permet pas d’optimiser les ressources dédiées à sa gestion.

Les missions de l’Agence bio, et notamment la gestion du Fonds avenir bio, continueraient toutefois à être assurées. Le soutien financier au bénéfice de l’agriculture biologique serait ainsi bien maintenu.