Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION OUTRE-MER (n° 143 , 144 , 145, 150) |
N° II-175 26 novembre 2024 |
En attente de recevabilité financière |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK Article 42 (crédits de la mission) (État B) |
I. – Créer le programme :
Société minière nationale
II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Emploi outre-mer dont titre 2 |
| 50 000 000 |
| 50 000 000 |
Conditions de vie outre-mer |
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Société minière nationale | 50 000 000 |
| 50 000 000 |
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TOTAL | 50 000 000 | 50 000 000 | 50 000 000 | 50 000 000 |
SOLDE | 0 | 0 |
Objet
Le présent amendement propose decréer un nouveau programme au sein de la mission Outre-mer, dénommé« Société minière nationale », doté de 50 millions d’euros en AE et en CP.
Pour les besoins de la recevabilité financière, l’action n° 01 du programme 138 sera minorée de 50 millions € en AE et en CP.
Alors que tous les grands pays industrialisés se livrent à une concurrence farouche pour mettre la main sur des gisements de métaux ou de terres rares indispensables aux nouvelles technologies, lancer une société minière nationale est plus que jamais vital pour protéger nos intérêts nationaux.
Elle accompagnera l’exploitation du sous-sol de nos territoires d’outre-mer, comme en Guyane, où nous disposons de réserves d’or considérables et où sévit un orpaillage sauvage, mais également la filière nickel en Nouvelle-Calédonie.
Elle accompagnera les explorations d’hydrocarbures au large de la Guyane ou dans le canal du Mozambique, ainsi que l’exploration de nodules polymétalliques dans notre zone économique exclusive. A ce titre, il faudra revenir sur la loi idéologique de Nicolas Hulot, qui interdit toute exploration d’hydrocarbures en mer.
Cette société minière sera également un outil diplomatique au service de la défense de nos intérêts stratégiques: les pays d’Afrique francophone,notamment, préfèreraient travailler avec une société nationale en partie pilotée par le Gouvernement plutôt que de traiter avec des multinationales étrangères.
Le présent amendement prévoit donc, financièrement, la création d’une société nationale, au capital de laquelle participera l’État, dont les droits seront préservés alors même qu’il n’a pas vocation à en être actionnaire majoritaire.