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Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 138 ) |
N° I-144 22 novembre 2025 |
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En attente de recevabilité financière |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. BILHAC ARTICLE 36 |
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I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne
1° Troisième ligne
Remplacer le montant :
271 000 000
par le montant :
270 000 000
2° Quatrième ligne
Remplacer le montant :
1 619 455 925
par le montant :
1 221 042 970
3° Quarante-deuxième ligne
Remplacer le montant :
163 411 333
par le montant :
245 117 000
4° Quarante-troisième ligne
Remplacer le montant :
186 666 667
par le montant :
280 000 000
5° Soixante-troisième ligne
Remplacer le montant :
58 000 000
par le montant :
53 000 000
6° Soixante-quatrième ligne
Remplacer le montant :
21 000 000
par le montant :
18 000 000
7° Cent-septième ligne
Remplacer le montant :
11 031 758 276
par le montant :
10 620 466 270
8° Cent-treizième ligne
Remplacer le montant :
139 000 000
par le montant :
94 000 000
9° Cent-vingt-huitième ligne
Remplacer le montant :
832 489 406
par le montant :
782 000 000
10° Cent-trentième-et-unième ligne
Remplacer le montant :
19 396 626
par le montant :
18 926 712
12° Cent-trente-deuxième ligne
Remplacer le montant :
21 294 000
par le montant :
20 000 000
12° Dernière ligne
Remplacer le montant :
150 300 000
par le montant :
143 100 000
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
... – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Objet
La prolifération des taxes affectées fragmente le budget de l’État et réduit la maîtrise parlementaire de la dépense, alors que 56,9 Md € seront transférés à des opérateurs en 2026 (10 % des dépenses). Le dynamisme automatique de ces recettes ne correspond pas aux besoins réels : certains opérateurs accumulent des excédents tandis que d’autres réclament des crédits supplémentaires, alimentant la dérive des finances publiques. Ainsi, quand la dépense publique n’augmentera que de 1,7 % en 2026, les taxes affectées progresseront de près de 10 %.
Dans ce contexte de déficit structurel, l’amendement vise à geler le niveau des taxes affectées pour renforcer la transparence et responsabiliser les organismes. Deux leviers sont prévus : annuler les hausses de plafonds (+1 Md €) et instaurer des plafonds pour les 66 opérateurs aujourd’hui non plafonnés.
L’amendement revient ainsi sur 11 relèvements de plafonds, générant 749 M € au profit du budget de l’État. Sont notamment concernés l’AFITF, le CNM, France compétences, l’INPI, la SGP et VNF. Des exceptions sont prévues pour les agences de l’eau, CCI France, les universités (CVEC), la société du Grand Paris et les établissements fonciers locaux/CLERL, afin de tenir compte de leur modèle financier spécifique.