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Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026 (1ère lecture) PREMIÈRE PARTIE (n° 138 ) |
N° I-463 24 novembre 2025 |
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En attente de recevabilité financière |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mme HAVET, MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER et MOHAMED SOILIHI, Mme NADILLE, M. PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants ARTICLE 22 |
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I. - Alinéa 10
Compléter cet alinéa par les mots :
dans les collectivités d’outre mer
II. - Après l’alinéa 10
Insérer un aliéna ainsi rédigé :
Le montant de la taxe est égal à 5 euros pour les collectivités non visées par l’alinéa 10.
Objet
Amendement de repli.
Cet amendement vise à porter de 2 euros à 5 euros la taxe sur les petits colis en provenance de pays tiers dans les collectivités hors outre-mer.
Il est proposé par cette majoration de renforcer les objectifs poursuivis par le Gouvernement afin de mieux encadrer le e-commerce en provenance de pays tiers, de lutter contre l’ultra fast fashion et de garantir une concurrence équitable avec nos industries textiles.
Cela contribuerait en effet à protéger davantage l’industrie textile française, notamment en Bretagne, où des entreprises incarnent un savoir-faire industriel, social et responsable largement valorisé, encore récemment à l’occasion du salon « Made in France, et qu’il est essentiel de préserver face à la concurrence déloyale des plateformes étrangères.
Porter le montant à 10 euros donnerait à ce dispositif une portée plus dissuasive encore à l’égard des plateformes étrangères qui inondent le marché français de produits à bas coût, fabriqués dans des conditions sociales et environnementales non-éthiques, souvent non conformes aux normes européennes et qui mettent à mal nos commerces de centre-bourgs et de centre-villes.
Alors que le rendement d’une taxe à 2 euros est estimé à 500 millions d’euros, il est proposé de multiplier par 2,5 le rendement dégagé par ce nouveau dispositif.
Il pourrait servir prioritairement à valoriser nos savoir-faire, à développer notre filière réparation et à lutter contre le dumping social par le financement de moyens humains complémentaires pour mener les contrôles en la matière.