commission de la culture |
Projet de loi Refondation de l'école de la République (1ère lecture) (n° 441 ) |
N° COM-368 13 mai 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||
MM. LEGENDRE, CARLE, BORDIER et CHAUVEAU, Mme DUCHÊNE, MM. DUFAUT, Ambroise DUPONT et DUVERNOIS, Mme FARREYROL, MM. Bernard FOURNIER, Jean-Claude GAUDIN, GROSDIDIER, HUMBERT, LELEUX et MARTIN, Mme MÉLOT, M. NACHBAR, Mme PRIMAS et MM. SAVIN, SOILIHI et VENDEGOU ARTICLE 1ER |
Alinéa 131
Objet
Les devoirs scolaires impliquent les familles : selon une étude de l’INSEE, 95 % des mères aident leurs enfants à faire leurs devoirs jusqu’à l’entrée en sixième.
Enseignante-chercheuse en sciences de l’éducation et auteur d’une enquête sur la mobilisation des familles populaires dans les devoirs à la maison, Séverine Kakpo ajoute que « cette proportion ne varie pas suivant le milieu social. A ce stade, ce sont même les mères les moins diplômées qui consacrent le plus de temps aux devoirs. En primaire, ce temps varie, suivant la classe, de douze heures à presque 16 heures par mois ».
L’interdiction formelle sans autre forme de procès des devoirs écrits à la maison pour les élèves du premier degré aurait deux inconvénients :
1) Un nouveau lien avec l’école et les parents serait rompu ;
2) Le temps passé par les parents dans l’aide aux devoirs ne serait pas compensé par une aide aux devoirs équivalente au sein de l’école.