| 
				 
 commission de l'aménagement du territoire et du développement durable  | 
			
										 Projet de loi Orientation des mobilités (1ère lecture) (n° 157 rect. )  | 			
			
				 N° COM-81 rect. 21 février 2019  | 
		
			AMENDEMENTprésenté par  | 
			
  | 
	||||
| 			
			 MM. REVET et PELLEVAT, Mme BRUGUIÈRE, MM. LEFÈVRE et HENNO, Mme VULLIEN, MM. BONNECARRÈRE, Bernard FOURNIER et BOUCHET, Mme Anne-Marie BERTRAND, MM. CHARON, GENEST, DAUBRESSE, DARNAUD et GUERRIAU, Mmes IMBERT, BILLON et DEROMEDI et M. WATTEBLED ARTICLE 35  | 
	|||||
Alinéa 3
Remplacer cet alinéa par un alinéa ainsi rédigé :
Cette convention fixe un objectif de part modale des modes massifiés (ferroviaire et fluvial) d’au moins 25 % des trafics opérés par l’amodiataire du domaine public.
Le montant de la redevance due varie en fonction de l’atteinte de l’objectif fixé dans la convention .
Objet
Les conventions de terminaux ne sont actuellement soumises à aucune obligation légale au regard de l’objectif de répartition modale.
La croissance des trafics dans les ports maritimes depuis 2016 a conduit à une augmentation mécanique des pré et post acheminements routiers sur des infrastructures déjà saturées, tandis que la part des modes massifiés (ferroviaire et fluviale) s’est orientée à la baisse.
La poursuite de cette tendance est susceptible de générer des dysfonctionnements importants dans les ports français.
Parallèlement, les infrastructures ferroviaires et fluviales sont largement sous-utilisées.
Cette situation affaiblit la situation concurrentielle des ports français par rapport aux ports concurrents européens qui pour faire face à leurs besoins de croissance ont largement développé les modes massifiés (36 % à Rotterdam, 35 % à Anvers) et a un impact négatif sur l’environnement.