commission des lois |
Proposition de loi Sortir la France du piège du narcotrafic (1ère lecture) (n° 735 rect. (2023-2024) ) |
N° COM-20 rect. 20 janvier 2025 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. PERRIN et Mmes DI FOLCO et Gisèle JOURDA ARTICLE 8 |
I. - Alinéa 5
1° Première phrase
Remplacer les mots :
six mois, renouvelable
par les mots :
deux mois
2° Après la première phrase
Insérer une phrase ainsi rédigée :
L’autorisation est renouvelable dans les conditions de durée prévues au chapitre Ier du titre II du livre VIII du code de la sécurité intérieure.
II. - Alinéa 7, deuxième phrase
Remplacer le mot :
trente
par le mot :
soixante
III. - Alinéa 8, première phrase
Remplacer la référence :
706-26-1
par la référence :
706-74-1
et le mot :
anti-stupéfiants
par les mots :
anti-criminalité organisée
et le mot :
trente
par le mot :
soixante
IV. - Alinéa 14, seconde phrase
Remplacer cette phrase par les mots et la phrase ainsi rédigée :
et donnent le sens des avis rendus par la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement. Des versions transmises à la délégation parlementaire au renseignement font état du volume de données traitées et du nombre d’identifiants signalés par les traitements automatisés ainsi que du nombre de transmissions à l’autorité judiciaire dans les conditions prévues par le deuxième alinéa du IV et du détail des infractions pénales ayant justifié ces transmissions.
Objet
Par cohérence, l'amendement aligne la durée des autorisations délivrées par la commission nationale de contrôle des techniques de renseignements pour l’usage du renseignement algorithmique à des fins de lutte contre la criminalité organisée sur celles existants aujourd’hui pour les autres finalités (deux mois pour la première autorisation et quatre mois pour le renouvellement).
Dans la même perspective, il étend à 60 jours le délai pendant lequel les informations obtenues peuvent être exploitées, avant leur destruction. La coexistence de délais différents selon les finalités poursuivies nuirait en effet à la lisibilité d’ensemble et complexifierait le maniement de ces outils par les services.
Cet amendement ajuste par ailleurs le périmètre des rapports rendus au Parlement pour l’évaluation de l’expérimentation. Il prévoit la transmission à la seule délégation parlementaire au renseignement des informations potentiellement classifiées (le volume de données traitées, le nombre d’identifiants signalés par les traitements automatisés ainsi que le nombre de transmissions à l’autorité judiciaire et le détail des infractions pénales ayant justifié ces transmissions).
Le présent amendement procède enfin à une coordination visant à tirer les conséquences de la création du parquet national anti criminalité organisée.