Document précédent • S'abonner à cette recherche • Document suivant
Question de Mme Isabelle Raimond-Pavero (Indre-et-Loire - Les Républicains) publiée le 01/04/2021
Mme Isabelle Raimond-Pavero attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation des discothèques.
Le 14 mars 2021, cela a fait un an que ces établissements ont fermé leurs portes.
Depuis, aucune date de réouverture n'a été évoquée et la perspective d'ouvrir avant la fin 2021 s'éloigne pour eux.
Sur les 1 500 exploitants de discothèques, déjà plus de 100 ont déjà déposé le bilan et c'est beaucoup trop.
Il est urgent d'offrir la possibilité à ceux encore debout de rebondir.
Pour aller plus loin, les exploitants ont transmis au ministère une demande d'étude d'un projet d'indemnisation de leurs fonds de commerce.
En effet, cela s'inscrirait pour eux dans un plan de transformation de leurs établissements, afin de préparer l'avenir, se réinventer et pouvoir enfin à nouveau participer à l'économie du pays.
Elle souhaiterait donc savoir si cette demande est étudiée par les services du ministère et ce qu'il est plus globalement prévu par le Gouvernement pour ces professionnels, fortement touchés par la crise sanitaire, pour l'année 2021.
- page 2105
Réponse du Ministère de l'économie, des finances et de la relance publiée le 09/12/2021
Le Gouvernement est très conscient des difficultés rencontrées par le secteur des discothèques à l'occasion de la crise sanitaire. Les 1 600 établissements concernés ont cessé toute activité à compter du 15 mars 2020. Après 15 mois de fermeture, elles ont pu rouvrir le 9 juillet 2021, avec la mise en oeuvre d'un protocole sanitaire adapté, incluant la présentation d'un passe sanitaire valide. Durant leur fermeture, les discothèques ont pu bénéficier des dispositifs d'accompagnement mis en place depuis le début de la crise sanitaire tel que le fonds de solidarité, coûts fixes, l'activité partielle, les prêts garantis par l'Etat (PGE), ou encore le dispositif d'exonération de cotisations pour les entreprises fermées administrativement. Cet accompagnement leur a permis de rouvrir dans des conditions économiques satisfaisantes. Aujourd'hui, toutes les organisations du secteur reconnaissent que l'activité est plus soutenue qu'espéréer, et que les aides ont été à la mesure de la crise traversée par les discothèques.
- page 6795
Page mise à jour le