Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-1517

4 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 138 , 139 , 140, 143)


AMENDEMENT

C
G  
En attente de recevabilité financière

présenté par

MM. MICHAU et MONTAUGÉ, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE, TISSOT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

600 000 

 

 400 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

600 000 

 

400 000  

 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Écologie – mise en extinction du plan de relance

 

 

 

 

TOTAL

600 000 

600 000  

400 000  

400 000  

SOLDE

Objet

Cet amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain (SER) vise à abonder les crédits de l’action n° 4 « Lutte contre le changement climatique et pour la qualité de l’air » du programme 174 « Énergie, climat et après-mines » de 600 000 € en autorisations d’engagement (AE) et de 400 000 € en crédits de paiement (CP), afin de porter à 9 M€ les montants prévus pour le contrôle des certificats d’économies d’énergie (CEE).

Les auteurs de l'amendement estiment nécessaire de renforcer les moyens humains et financiers alloués au contrôle des CEE, au regard de l'importance du basculement sur les CEE de nombreuses politiques publiques (leasing social, aides à l'acquisition de véhicules électriques, Maprimerenov'...) autrefois financées par le budget de l’État. Ce retrait de l’État de certaine politiques publiques doit donc s'accompagner d'un renforcement des contrôles au risque de voir se multiplier des pratiques frauduleuses. Dans un rapport récent et au titre évocateur, "Les certificats d’économies d’énergie : un dispositif à réformer car complexe et coûteux pour des résultats incertains" les magistrats de la Cour des comptes ont en effet pointé l’existence de fraudes « significatives » en matière de CEE. 

Pour garantir la recevabilité financière de l’amendement, il est proposé un prélèvement du même montant d’AE et de CP sur l’action n° 41 « Ferroviaire » du programme 203 « Infrastructures et services de transports ».