Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-1555 rect. bis

5 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 138 , 139 , 140, 143)


AMENDEMENT

C
G  
En attente de recevabilité financière

présenté par

MM. MÉRILLOU, MONTAUGÉ, TISSOT, MICHAU et PLA, Mme ARTIGALAS, MM. REDON-SARRAZY, STANZIONE, CARDON et BOUAD, Mme BÉLIM, MM. BOURGI, FAGNEN et ROIRON, Mme LINKENHELD, MM. UZENAT, TEMAL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

50 000 000

 

50 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Écologie – mise en extinction du plan de relance

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à allouer 50 M€ supplémentaires au programme 203 « Infrastructures de transports », au profit d’une nouvelle action dédiée au « Programme national ponts », opéré par le Cerema, pour le compte de l’État.

Le programme national ponts Travaux vise au soutien des communes rurales, sous conditions liées à leur potentiel fiscal, dans les investissements qu’elles réalisent pour rénover les ouvrages d’art présentant des défauts structurels majeurs. 

S’inscrivant dans une logique de sécurisation de ces ouvrages et de solidarité avec les communes rurales, il intervient jusqu’à 60 % de la dépense subventionnable et peut, le cas échéant être complété par des crédits au titre des dotations d’investissement de l’État, voire de Départements ou de Régions.

Il fait suite au programme national ponts, qui aura lui-même bénéficié à près de 15.000 communes et permis le recensement et le diagnostic de 64.000 ponts et murs de soutènements dont 25 % des ponts présentent des désordres structuraux significatifs ou majeurs pouvant conduire à des restrictions d’usage, voire à des fermetures. 

Après une phase d’information des élus, de montée en charge du programme et de mobilisations des ingénieries locales publiques et privées, le rythme de consommation de ses crédits s’établit, en moyenne, à 2,5 millions d’euros par mois.

Fin février 2026, l’ensemble des crédits mobilisés pour le programme aura été consommé, qui aura permis la réparation ou le remplacement de 430 ouvrages, quand plus de 10 000 ouvrages pourraient être concernés (dont 2 000 avec des problèmes de sécurité immédiate du fait de désordres graves sur la structure) dans le seul périmètre des communes ayant bénéficié du programme, ce sans préjuger de l’accélération des dégradations liées aux effets du changement climatique ni à la tendance à l’évolution des usages avec une augmentation des charges des véhicules dépassant largement les tonnages envisagés lors de la construction initiale.

Compte tenu de la réussite du programme et du nombre croissant de communes engagées dans la phase d’études du PNP _plus de 300 dossiers sont déposés sur la plateforme, il est nécessaire de poursuivre le PNP et de ne pas interrompre la dynamique impulsée avec l’ingénierie locale comme l'avaient signalé un courrier conjoint des sénateurs socialistes des commissions des affaires économiques et de l'aménagement du territoire et du développement durable proposé par Serge Mérillou et envoyé aux ministres des Transports et des Comptes Publics. 

Aussi et pour poursuivre l’accompagnement de ces communes dans ces travaux essentiels pour assurer la desserte et la continuité territoriales, il est proposé de lui consacrer des moyens à hauteur de 50 000 000 € en autorisations d'engagement et en crédits de paiement. 

Cet abondement s’appuie sur les recettes affectées servies à l’AFITF, conformément aux préconisations du rapport final Ambition France Transports. Il est gagé, à hauteur de 50 millions d’euros d’AE et de CP sur l’action 07 « pilotage, audit et évaluation » du programme 217 « conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durable ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.