Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026
Direction de la Séance
N°II-714
1 décembre 2025
(1ère lecture)
SECONDE PARTIE
MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT
(n° 138 , 139 , 141)
AMENDEMENT
| C | |
|---|---|
| G |
présenté par
MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART
Article 49 (crédits de la mission)
(État B)
Consulter le texte de l'article ^
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Aide économique et financière au développement |
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Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement |
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Solidarité à l’égard des pays en développement |
| 300 000 000 |
| 300 000 000 |
Restitution des « biens mal acquis » |
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Fonds de solidarité pour le développement |
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TOTAL |
| 300 000 000 |
| 300 000 000 |
SOLDE | - 300 000 000 | - 300 000 000 | ||
Objet
L’aide publique au développement (APD) est pour la France un effort financier légitime et nécessaire, visant à soutenir les pays les plus pauvres dans leurs processus de développement économique et social. Toutefois, il est impératif que cette aide se fasse dans un esprit de réciprocité, d’amitié et de coopération mutuelle. Il devient inacceptable que la France continue de verser chaque année des centaines de millions d’euros à des gouvernements qui expriment, de manière claire, violente et véhémente, leur haine de notre pays et de ses valeurs.
Dans ce cadre, le présent amendement propose de réduire de 300 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 02 « coopération bilatérale » du programme 209 « solidarité à l’égard des pays en développement ». Cette somme correspond à l’aide publique au développement versée chaque année à des pays tels que l’Algérie, le Niger et le Mali, dont les gouvernements ont, à plusieurs reprises, affiché une hostilité ouverte envers la France et ses intérêts.
Le gouvernement français a déjà pris la décision de suspendre l’aide au Burkina Faso dans un contexte similaire. Il est désormais temps d’appliquer une logique similaire pour d’autres pays qui, loin de répondre aux principes de coopération et de respect mutuel, entretiennent une attitude hostile envers notre nation. Cet amendement vise à envoyer un signal fort : l’aide publique doit être conditionnée à un minimum de respect des relations diplomatiques et de réciprocité.