Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-719

1 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 138 , 139 , 140, 143)


AMENDEMENT

C
G  
En attente de recevabilité financière

présenté par

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

669 428 010 

 

669 428 010  

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Écologie – mise en extinction du plan de relance

 

 

 

 

TOTAL

 

669 428 010  

 

669 428 010  

SOLDE

 - 669 428 010 

- 669 428 010  

Objet

L’éolien en mer représente aujourd’hui une dépense publique considérable, contraire à la fois aux intérêts économiques, écologiques et stratégiques de la Nation. Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs ont fait le choix d’engager plusieurs dizaines de milliards d’euros dans des parcs éoliens offshore, au détriment de la souveraineté énergétique de la France et de la maîtrise du coût de l’électricité pour les ménages et les entreprises. Sur le plan environnemental, les installations offshore dégradent les paysages littoraux, perturbent les écosystèmes marins et compromettent les activités économiques côtières, notamment la pêche. Leur rendement, aléatoire et intermittent, impose par ailleurs de maintenir en parallèle des capacités de production pilotables, principalement thermiques ou nucléaires, annulant tout bénéfice climatique réel.

En outre, les engagements budgétaires liés à l’éolien en mer entretiennent une dépendance structurelle aux importations de composants étrangers — principalement chinois — et pèsent lourdement sur les finances publiques, sans garantir la sécurité d’approvisionnement. Sur le plan stratégique, la France dispose déjà d’un atout énergétique majeur : son parc nucléaire, le plus décarboné et le plus souverain du monde. L’argent public doit être prioritairement orienté vers la relance du nucléaire, l’entretien du parc historique, la recherche sur les réacteurs de nouvelle génération et le développement de l’hydrogène vert et de l’hydroélectricité, piliers du plan “Messmer II – Marie Curie” proposé par Marine Le Pen. En conséquence, le présent amendement vise à diminuer de 3/4 les crédits attribués à l'éolien en mer. Il s'agit de minorer de 669428010 euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement l'action 09 "Soutien aux énergies renouvelables électriques en métropole" continentale, en sa sous action 09 -02 "éolien en mer", du programme 174 "Énergie, climat et après-mine.