Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-827

1 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 138 , 139 , 141, 144)


AMENDEMENT

C
G  

présenté par

MM. MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

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Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

17 300 000

 

17 300 000

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

17 300 000

 

17 300 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

17 300 000

17 300 000

17 300 000

17 300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir la contribution française à l’Organisation des Nations unies (ONU) au niveau prévu en loi de finances initiale pour 2024, soit une augmentation de 17,3 millions d’euros par rapport au montant inscrit dans le présent projet de loi de finances.

La contribution de la France à l’ONU s’élève à 116,7 millions d’euros en 2026, en baisse significative par rapport à 2024. Cette diminution fragilise la participation de notre pays à la gouvernance multilatérale et affaiblit sa capacité d’influence dans les enceintes internationales, au moment même où la défense du droit international et la recherche de la paix nécessitent une implication accrue.

L’ONU demeure la seule organisation universelle garantissant l’égalité entre les États et offrant un cadre légitime pour la résolution pacifique des différends. Ses agences jouent un rôle essentiel dans la prévention des conflits, la protection des droits humains, la lutte contre le dérèglement climatique et la mise en œuvre des Objectifs de développement durable.

Dans un contexte international marqué par la montée des tensions, la multiplication des violations du droit international et la remise en cause du multilatéralisme, il est essentiel que la France réaffirme son plein soutien à l’Organisation des Nations unies et à ses missions au service de la paix, de la solidarité et de la justice internationale.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose un redéploiement de crédits à hauteur de 17,3 millions d’euros depuis le programme « Diplomatie culturelle et d’influence » du ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Cependant, les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de fragiliser d’autres actions diplomatiques et souhaitent que le Gouvernement lève le gage, afin de garantir une contribution à l’ONU à la hauteur des engagements internationaux de la France.