Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025

Direction de la Séance

N°II-661

28 novembre 2024

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)


AMENDEMENT

C
G  
En attente de recevabilité financière

présenté par

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

130 000 000

 

130 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

130 000 000

 

130 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

130 000 000

130 000 000

130 000 000

130 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du Groupe Écologiste - Solidarité et Territoires, travaillé avec France Universités, vise à compenser totalement le coût des mesures « Guérini » en 2023. En effet, seule la moitié des mesures salariales ont été compensées en 2024, et le même schéma est prévu pour l’année 2025.

Pourtant, les universités tirent le signal d’alarme sur leur situation financière de plus en plus intenable, après de nombreuses années à devoir absorber des mesures gouvernementales non compensées. Les nouvelles augmentations de charges représenteront pour les universités plus de 500 millions d’euros en 2025.

A ce titre, l’absence de compensation intégrale des mesures de revalorisation salariale adoptées par le précédent gouvernement suppose une obligation de financement supplémentaire de 130 millions d’euros par an pour les universités, qui seront contraintes de les absorber par un prélèvement sur leurs fonds de roulement ou par la réduction de leurs campagnes d’emplois. Ces 130 millions d’euros correspondent, en équivalence, à 1 500 emplois de maîtres de conférences.

Pour assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé :

- Une augmentation de 130 000 000 €, en AE et en CP, du programme n° 150 « Formations supérieures et recherche universitaire », à destination de l’action 15 « Pilotage et support du programme » ;

- Une diminution de 130 000 000 €, en AE et en CP, de l’action n° 1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programme Recherche spatiale.

Il est précisé que notre groupe ne souhaite pas baisser les crédits relatifs à la recherche spatiale. C’est pourquoi nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.