Projet de loi Projet de loi de finances pour 2025

Direction de la Séance

N°II-797

28 novembre 2024

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)


AMENDEMENT

C
G  

présenté par

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

592 192 487

 

592 192 487

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

592 192 487

 

592 192 487

SOLDE

- 592 192 487

- 592 192 487

Objet

Les énergies renouvelables intermittentes, telles que l’éolienen mer, se révèlent inadaptées pour se substituer efficacement à laproduction d’énergie nucléaire ou hydraulique, qui se distinguentpar leur pilotabilité et leur puissance élevée. Du fait de leurcaractère intermittent et diffus, l’exploitation de l’énergieéolienne pose un problème majeur en termes de gestion desressources : sur le caractère diffus, cela implique de fait desolliciter une grosse quantité de matériaux pour exploiterl’énergie éolienne. Rien que sur la consommation de matériaux, lenucléaire utilise environ 22 grammes de matière (combustibleinclus) par MWh produit, alors que l’éolien en mer en consomme prèsde 230 grammes, soit 10 fois plus, et essentiellement des métauximportés, remettant ainsi en question la soutenabilité de ce typede source d’électricité ; sur le caractère intermittent, lacapacité de production dépend de la météo et fluctue de façonincontrôlable, mettant en péril la stabilité du réseau électriquequi doit toujours équilibrer la consommation avec la productiond’électricité. Cette dépendance à la météo nécessite le déploiementd’infrastructures électriques massives et coûteuses pour garantirla stabilité du réseau. Et ces surcoûts ne font qu’augmenter àmesure que la part des renouvelables intermittentes dans le mixénergétique croît.