Le résumé
Depuis l'accession au trône de Mohammed VI en 1999, le Maroc est entré dans une ère de modernisation sans précédent, comme en témoignent les grandes réformes engagées dans tous les grands secteurs économiques et sociaux. Outre une politique volontariste en matière de lutte contre la précarité, notamment en milieu rural, le Maroc s'est résolument engagé dans une politique de transition vers une économie verte, par le biais de nouveaux programmes énergétiques durables ou encore de grands chantiers d'aménagement urbain.
Une délégation de la commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire s'est ainsi rendue au Maroc du 15 au 18 décembre 2010 afin d'étudier les politiques de développement durable qui y sont mises en oeuvre et de dresser un état des lieux des relations, notamment économiques, entre ce pays et l'Union européenne.
A travers les travaux d'aménagements de la vallée du Bouregreg entre Rabat et Salé, le site de l'usine Lafarge à Tétouan avec son parc d'éoliennes ou encore le port Tanger-Méditerranée, la délégation a pu constater sur le terrain l'ampleur des « grands chantiers du Maroc de demain », qui s'inscrivent aujourd'hui dans le cadre d'un partenariat de plus en plus étroit avec l'Union européenne.
Ce renforcement des relations bilatérales s'est concrétisé par la récente obtention en 2008 du « statut avancé ». L'Union pour la méditerranée, mise en place le 13 juillet 2008 et dont le Maroc fait partie, a en outre fait de l'environnement, des transports et du soutien aux énergies alternatives des thèmes structurants de cette coopération.
Cette mission a également été l'occasion de constater que la France demeure pour le Maroc un partenaire économique de premier plan, notamment par le biais des 797 filiales d'entreprises présentes dans le pays, qui accompagnent la diversification industrielle et énergétique du pays.