- État civil :
- Né le 17 février 1775
Décédé le 19 août 1851
-
Pair de France
Seconde Restauration - Admis à siéger à la Chambre à titre héréditaire le 17 juin 1826
Monarchie de juillet - Prête serment à Louis-Philippe (1830)
Pair de France
CAYLA (ACHILLE-PIERRE-ANTOINE BASCHI, COMTE DU) pair de France, né à Paris, le 17 février 1775, mort à Paris le 19 août 1851, était le fils du précédent et de sa première femme, Melle de Jaucourt. Il fut, lui aussi, gentilhomme de la chambre du roi, et pair de France, après la mort de son père, le 17 juin 1826. « Le nom de M. du Cayla est fameux à la cour,» dit une biographie du temps. En effet, la liaison de la comtesse Zoé du Cayla avec le roi Louis XVIII appartient à l'histoire. Fille de l'avocat Talon (v. ce nom), qui fut député à l'Assemblée Constituante, et emprisonné sous l'Empire comme agent des princes, elle avait obtenu des deux ministres de la police, Fouché et Rovigo, la faveur de pénétrer auprès de son père, dans son cachot, Jusqu'au moment où la liberté lui fut rendue. C'était encore sous l'Empire; elle consentit à se marier, et épousa le comte du Cayla. Sous la Restauration, le rang de son mari l'appela à la cour, et elle dut l'intimité de Louis XVIII à sa beauté, et surtout, a-t-on dit, à son esprit de conversation. Ce fut la dernière favorite des rois de la branche aînée. La comtesse du Cayla sut tirer parti de sa position nouvelle, brava la médisance publique et jusqu'aux accusations les plus graves, comme celle de trafiquer, à deniers comptants, des dignités et des charges que le roi lui accordait. La sollicitude du roi lui fit accepter le pavillon de Saint-Ouen. Les dissentiments entre la comtesse et son mari s'étant aggravés de jour en jour, elle commença par perdre (1819) le procès qu'elle soutint contre lui, mais elle le gagna définitivement après la mort de Louis XVIII, devant la cour de Rouen; devenue libre, avec la disposition de ses biens, elle se retira dans son château de Saint-Ouen, où elle se fit bergère, «et la brillante héroïde commencée au sein des délices d'une galanterie fastueuse s'acheva et se termina par une pastorale. » Jusqu'en 1830, Mme du Cayla conserva du crédit à la cour. Sous Louis XVIII elle avait exercé à Plusieurs reprises une influence décisive sur la marche des affaires; le «parti prêtre» lui avait dû plus d'une victoire, et elle avait eu une grande part à l'arrivée au ministère de MM. de Villèle et de Corbière.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Achille-Pierre-Antoine du Baschi
CAYLA
Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.
Page mise à jour le
Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr