Un mode de vie plus favorable à l'activité physique
Parallèlement au message qu'elle doit transmettre sur le contrôle des apports énergétiques, une politique bien pensée de lutte contre l'obésité suppose de favoriser l'activité physique. Dénoncer, une fois encore, nos modes de vie actuels, la quasi-disparition des travaux pénibles - qui oserait d'ailleurs le déplorer ?... -, le développement des transports automobiles ou celui des loisirs « passifs » ne suffira pas à modifier les comportements.
Il est toutefois possible d'intégrer l'objectif de la lutte contre l'obésité dans la politique de la ville et des transports, en encourageant les zones piétonnes et les modes de déplacements actifs, par exemple en investissant dans la construction de pistes cyclables et de parkings à vélos dans la cité.
Par ailleurs, l' accessibilité aux équipements sportifs doit être améliorée tant en milieu scolaire, qu'universitaire, professionnel ou urbain. Il s'agit, en diminuant le coût relatif de l'activité physique par rapport aux loisirs passifs (télévision, jeux vidéo, etc.), de donner à chaque Français la possibilité, à tout âge, de pratiquer le sport ou l'activité physique de son choix. Cet accès facilité en termes de prix appelle notamment une réflexion sur le développement d'une aide aux personnes modestes qui souhaitent pratiquer un sport. Parallèlement, une action devra être menée pour agir sur les comportements et promouvoir les bienfaits de l'activité physique.