F. LES PESANTEURS DE L'AIDE EUROPÉENNE
1) Les délégués de la Commission européenne en Haïti et en République dominicaine ont souligné l'absence de pilotage politique de l'aide et la lourdeur des procédures , que la déconcentration dans le cadre de la réforme de la coopération européenne a en définitive contribué à « exporter », et leur inadéquation aux situations d'urgence et de post-crise. Le représentant de la BID bénéficie apparemment d'une délégation de pouvoir plus large.
2) Les décaissements en République dominicaine sur le IX e FED sont notoirement faibles (1,3 million d'euros fin 2005 sur les 176 millions d'euros programmés) , sans que la situation économique et politique locale le justifie réellement.
3) Il serait opportun que les pays du groupe ACP bénéficiaires de l'aide européenne créent un groupe de travail « technique » destiné à recenser les dysfonctionnements d'ordre procédural et administratif et à formuler des solutions concrètes. Une telle démarche serait plus efficace qu'une tentative de règlement politique au plus haut niveau.