8. Activités des institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et Fonds monétaire international) (Mercredi 25 juin)
Selon le
rapporteur, le développement des pays plus pauvres est certes maintenant
davantage l'oeuvre d'investissements privés plutôt que de l'aide
gouvernementale ; certes, il se peut que le monde se soit largement
détourné des taux de change fixes au profit des taux de change
flottants. Il n'en reste pas moins que la Banque mondiale et le FMI, piliers
des établissements de prêt établis par les Nations Unies
après la guerre, ont encore un rôle important à jouer dans
l'économie mondiale, même s'il semble à la fois
nécessaire et urgent d'introduire quelques réformes dans leur
fonctionnement.
Le rapport a pour a pour objectif de brosser le tableau des principaux domaines
d'activités de ces deux institutions, en s'attardant aussi sur certains
aspects de leurs activités susceptibles d'être encore
améliorés pour s'adapter aux rapides changements en cours sur la
scène internationale. Il étudie les programmes du Groupe Banque
mondiale liés au développement du capital humain et ceux
ciblés contre la pauvreté, ses activités visant à
promouvoir le développement durable du point de vue de l'environnement.
Il décrit le développement des secteurs privé et
financier, ainsi que son expérience avec des organisations non
gouvernementales. Il passe également en revue l'essentiel des programmes
d'assistance du FMI, le traitement de la question de la dette et le
problème de la corruption, et propose un " programme
structurel " de réforme pour les deux institutions.
Le rapport encourage la Banque et le Fonds à tenir davantage compte de
leur responsabilité à l'égard du public dans leurs
opérations, à inclure dans leurs mandats statutaires l'obligation
de défendre et de promouvoir les droits de l'homme, à
intégrer dans leurs stratégies de développement les
critères de développement durable des points de vue social et
écologique. Il les invite à promouvoir la " bonne gestion
des affaires publiques ", à lutter contre la corruption, et
à renforcer l'efficacité des projets de développement
grâce à des stratégies personnalisées selon les pays.
A la suite du débat, la résolution 1128 contenue dans le
rapport 7835, amendée, est adoptée.