M. le président. Nous passons à l'article 6, relatif à la fraternité et à la solidarité.
La parole est à Mlle Rouillon, rapporteur de la commission « Fraternité et solidarité » pour la proposition n° 1.
Mlle Anne Rouillon, rapporteur. Monsieur le président, la proposition n° 1 de la commission « Fraternité et solidarité » est ainsi rédigée :
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit. Ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Notre société doit encourager l'intégration des personnes en difficulté sans distinction de race, de fortune ou de toute autre situation. »
La commission a retenu cette proposition car elle englobe tous les êtres humains et évacue la notion de race, qui n'existe pas.
Par ailleurs, cette proposition rappelle à chacun l'importance de l'esprit de fraternité, qui est trop souvent battu en brèche dans notre société et qui doit occuper une place primordiale dans les rapports humains.
Enfin, la proposition n° 1 insiste sur la nécessaire intégration de tous dans la société, celle-ci étant une source d'enrichissement mutuel et la forme la plus aboutie de la solidarité. (Applaudissements.)
M. le président. La parole est à Mlle Conraux, rapporteur de la commission « Fraternité et solidarité » pour la proposition n° 2.
Mlle Estelle Conraux, rapporteur. Je rapporte ici un texte qui a paru très prometteur aux membres de la commission « Fraternité et solidarité ». J'en donne lecture :
« La fraternité et la solidarité doivent s'exercer en même temps dans la famille, dans le quartier, la ville, le pays et le monde. On ne doit pas interdire la mendicité, mais supprimer ses causes. Que tous les hommes soient résolus à s'unir et à s'accorder une aide mutuelle pour maintenir la paix et la sécurité dans le monde. »
Cette proposition nous a paru intéressante parce qu'elle définit tous les lieux où doivent s'exprimer et s'exercer la fraternité et la solidarité.
Elle part de la famille, cellule de base de la société, pour englober l'humanité tout entière.
Par ailleurs, elle souligne la nécessité d'agir sur les causes de l'exclusion au lieu de se voiler la face.
Enfin, solidarité et fraternité sont les conditions indispensables au cheminement vers la paix universelle. (Applaudissements.)
M. le président. Nous passons au vote sur les deux propositions.
(Le scrutin a lieu.)
M. le président. La proposition n° 1 a obtenu : 102 voix.
La proposition n° 2 a obtenu : 179 voix.
En conséquence, la proposition n° 2 est adoptée et devient l'article 6 de la Charte.
Article 7