État civil :
Né le 19 mai 1771
Décédé le 29 août 1857
Profession :
Vice-amiral
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 31 décembre 1852
Fin de mandat le 29 août 1857

Chambre des Pairs du 25 décembre 1841 au 24 février 1848

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

BERGERET (JACQUES), pair de France et sénateur du Second Empire, né à Bayonne (Basses-Pyrénées), le 19 mai 1771, mort à Paris, le 29 août 1857, s'embarqua pour Pondichéry à l'âge de douze ans sur la Bayonnaise, obtint peu après de passer comme volontaire sur la corvette de l'Etat l'Auguste, dont le commandant le prit sous sa Protection, et, de retour en France, débuta dans la marine nationale (avril 1793), comme enseigne sur la frégate l'Andromaque. Il fit les guerres de la République, devint lieutenant de vaisseau en 1795, commanda avec distinction la Virginie, et promu l'année suivante; à 25 ans, capitaine de vaisseau, livra aux Anglais un combat malheureux, mais dont il se tira avec honneur. Prisonnier quelque temps en Angleterre, il eut à son retour en France le commandement de la Psyché, puis fut chargé (1808) d'opérer dans les villes hanséatiques une levée de trois mille matelots. Le gouvernement de la Restauration fit Bergeret chevalier de St-Louis, commandant d'une division navale, puis contre-amiral (27 janvier 1819), avec le commandement de la station des Antilles. Il fut aussi, en 1823, major général à Brest, puis il reparut de 1826 à 1828 dans la mer des Antilles dont la station se composait de 12 bâtiments, 4 frégates, 2 bricks, 3 bricks-goélettes et 3 goélettes. Lié d'amitié avec Jacques Laffitte, il refusa après la Révolution de 1830 le portefeuille de la marine et des colonies, qui lui était offert, mais accepta le titre de membre du conseil d'amirauté, le grade de vice-amiral (1er mars 1831), les fonctions (1832) de préfet maritime à Brest, enfin, le 25 décembre 1841, la dignité de pair de France. Il prit quelquefois la parole à la Chambre des pairs, lorsque les intérêts de la marine étaient en jeu. Créé (1847) grand officier de la Légion d'honneur, il vit sa carrière interrompue par la Révolution de 1848, et se tint à l'écart jusqu'à l'établissement du Second Empire. Napoléon III, par un décret du 31 décembre 1852, l'appela à faire partie du Sénat, où il ne joua, d'ailleurs, aucun rôle, étant tenu à une retraite absolue par le grand âge et par les infirmités.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jacques BERGERET

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