- État civil :
- Né le 6 octobre 1781
Décédé le 30 janvier 1858 - Profession :
- Sous-gouverneur de la Banque de France
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Ancien sénateur du Second Empire
Elu le 26 janvier 1852
Fin de mandat le 30 janvier 1858
Chambre des députés du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Chambre des députés du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Chambre des députés du 23 juin 1830 au 28 juillet 1830
Chambre des Pairs du 11 octobre 1832 au 24 février 1848
avant 1889
GAUTIER (JEAN-ÉLIE), député de 1824 à 1831, pair de France, ministre, sénateur du Second Empire, né à Bordeaux (Gironde) le 6 octobre 1781, mort à Paris le 30 janvier 1858, d'une famille protestante, était fils de Jean-Élie Gautier, riche armateur de Bordeaux, et de Marie-Emilie Laffon. Ses études terminées, il entra, à vingt ans, dans la maison de son père, devint membre et président de la chambre de commerce de Bordeaux (1831-1833), président du tribunal de commerce (1831-1833), chef de bataillon de la garde nationale, et, à plusieurs reprises, de 1824 à 1847, membre du conseil général de la Gironde. Le 25 février 1824, il fut élu député dans le 2e arrondissement électoral de la Gironde (Bordeaux), par 161 voix sur 243 votants et 275 inscrits, contre 58 à M. Dufour-Dubessan ; il siégea dans la majorité royaliste et ministérielle, prit part aux débats sur les questions financières et économiques, et fut plusieurs fois rapporteur du budget. Réélu, le 17 novembre 1827, par 134 voix sur 217 votants, contre 78 voix à M. de Peyronnet, il parla contre la loi sur la presse, et, dès lors, se plaça dans l'opposition libérale; il fut le rapporteur de l'adresse des 221 dirigée contre le ministère Polignac; ce fut lui qui en donna lecture à Charles X. Les électeurs de Bordeaux lui renouvelèrent son mandat, le 23 juin 1830, par 137 voix sur 245 votants, contre 107 voix à M. Alexandre de Lur-Saluces. Il contribua à l'établissement du gouvernement de juillet, et, non réélu aux élections générales du 5 juillet 1831, fut nommé pair de France par Louis-Philippe, le 11 octobre 1832. A la Chambre haute, il se fit remarquer par sa compétence en matière financière et commerciale. Membre du conseil supérieur du commerce et de l'industrie (1832), il fut appelé (1833) aux fonctions de sous-gouverneur de la Banque de France; il proposa l'émission des coupures de 250 et de 100 francs qui fut mise à exécution en 1847, fit partie, comme ministre des Finances, du ministère provisoire formé par le roi, le 21 mars 1839, après la chute du cabinet Molé, et se retira avec ses collègues le 12 mai suivant, l'insurrection de ce jour, à Paris, ayant fait appeler le maréchal Soult à la tête d'un nouveau ministère. Président de la commission des invalides de la marine, M. Gautier se vit enlever toutes ses fonctions, sauf celle de sous-gouverneur de la Banque, par la révolution de février. Il se tint à l'écart pendant la Seconde République, fut appelé, le 26 janvier 1852, au Sénat du Second Empire, et rentra, l'année suivante, au conseil supérieur du commerce et de l'industrie. M. Gautier était, en outre, membre du consistoire de Paris, président du conseil central des Églises réformées et chevalier de la Légion d'honneur. On a de lui : Des banques et des institutions de crédit en Amérique et en Europe (1839); De l'ordre, des causes qui le troublent et des moyens d'y remédier (1851).
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Élie GAUTIER
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