- État civil :
- Né le 16 janvier 1799
Décédé le 18 avril 1875 - Profession :
- Négociant
-
Ancien sénateur du Second Empire
Elu le 6 mai 1869
Fin de mandat le 4 septembre 1870
Assemblée nationale du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Corps législatif du 25 octobre 1857 au 4 novembre 1863
Corps législatif du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
avant 1889
LARRABURE (AUGUSTIN-RAYMOND), représentant en 1849, député au Corps législatif de 1857 à 1869, sénateur du Second Empire, né à Saint-Jean-Pied-de-Port (Basses-Pyrénées) le 16 janvier 1799, mort au château d'Argagnon (Basses-Pyrénées) le 18 avril 1875, fut négociant dans son pays natal. Conseiller général des Basses-Pyrénées pour le canton d'Orthez, il entra dans la vie politique le 13 mai 1849, ayant été élu représentant de ce département à l'Assemblée législative, le 6e sur 10, par 35,356 voix (71,463 votants, 117,931 inscrits). M. Larrabure appartint à la majorité conservatrice, appuya de son vote les mesures de réaction, et adhéra à la politique du coup d'Etat. Désigné comme candidat officiel, le 25 octobre 1857, dans la 2e circonscription des Basses-Pyrénées, il fut élu par 29,137 voix (29,173 votants et 35,688 inscrits), député au Corps législatif, en remplacement de M. de Balmont, décédé. Membre de la droite dynastique, il prit part à de nombreuses discussions, notamment à celles qui eurent trait à l'agriculture, intervint fréquemment dans l'examen du budget, se plaignit (juillet 1860) de l'insuffisance des attributions budgétaires du Corps législatif, et constata que le déficit, permanent depuis 1852, n'était soldé que par des surtaxes et des emprunts. Réélu, le 1er juin 1863, député de la 2e circonscription des Basses-Pyrénées, par 27,882 voix (27,955 votants, 34,857 inscrits), il suivit la même ligne de conduite que précédemment, fut rapporteur de la commission de l'emprunt de 300 millions (1864), signala l'aggravation constante de la dette publique, et donna sa démission en 1865, entre deux sessions, pour faire arriver à la Chambre M. Walewski, dont le gouvernement avait besoin au fauteuil de la présidence. Il posa en même temps sa candidature dans la 1re circonscription de son département, vacante par suite de la nomination du député qui la représentait, M. O'Quin, à la recette générale des Basses-Pyrénées. Ces incidents se produisirent sans que le Corps législatif ait pu statuer sur sa démission, bien qu'une démission ne puisse être reçue que par la Chambre elle-même, en vertu du principe constitutionnel de la division des pouvoirs. C'est le seul cas de ce genre, croyons-nous, qui se soit présenté depuis l'établissement en France du régime parlementaire. M. Larrabure fut élu, le 4 novembre 1865, par 20,688 voix (27,382 votants, 39,043 inscrits), contre 6,572 au candidat de l'opposition, M. Barthe, et remplacé, comme député de la 2e circonscription, par M. Chesnelong. A l'approche des élections législatives générales de 1869, M. Larrabure, qui était alors maire de la ville de Pau, fut appelé (6 mai) au Sénat impérial. Il donna sa démission de maire aussitôt après, et soutint au Luxembourg, comme au Palais-Bourbon, le gouvernement de Napoléon III, jusqu'à la révolution du 4 septembre 1870, qui le rendit à la vie privée.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Augustin-Raymond LARRABURE
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