- État civil :
- Né le 25 janvier 1791
Décédé le 19 mai 1857 - Profession :
- Officier d'artillerie
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Ancien sénateur du Second Empire
Elu le 26 janvier 1852
Fin de mandat le 19 mai 1857
Chambre des députés du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Assemblée nationale du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Assemblée nationale du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
avant 1889
VIEILLARD (NARCISSE), député de 1842 à 1846, représentant en 1848 et en 1849, sénateur du Second Empire, né à Paris le 25 janvier 1791, mort à Paris la 19 mai 1857, entra à l'École polytechnique et appartint à l'armée comme officier d'artillerie. Après avoir fait les campagnes de Russie (1812), d'Allemagne (1813), et de France (1814), il rentra dans la vie privée à la Restauration, et manifesta en plusieurs circonstances ses sentiments bonapartistes. Choisi par la reine Hortense pour précepteur de son fils aîné Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, frère de Napoléon III, il s'occupa aussi de l'éducation du futur empereur, puis il se retira en Normandie. Le 21 juin 1834, il se présenta à la députation dans le 2e collège de la Manche (Carentan), et échoua avec 62 voix contre 136 à l'élu, M. Enouf, et 32 à M. de Lorimier. Mais aux élections suivantes (9 juillet 1842), il obtint dans le même collège, malgré les efforts de l'administration, 149 voix sur 291 votants et 355 inscrits, contre 41 au député sortant. Il siégea dans l'opposition bonapartiste, se prononça contre l'indemnité Pritchard, et ne fut pas réélu le 1er août 1846, n'ayant obtenu que 107 voix contre 347 à l'élu, le général Meslin, et 118 à M. d'Harcourt. M. Vieillard se rallia alors au parti républicain, se fit nommer par le gouvernement provisoire commissaire dans le département de la Manette, et fut élu (23 avril 1848) représentant de ce département à l'Assemblée constituante, le 2e sur 15, par 117,767 voix. Il fit partie du comité de la guerre, et vota d'abord avec la fraction la plus modérée du parti démocratique, pour le l'établissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc, contre les poursuites contre Caussidière, pour le rétablissement de la contrainte par corps, contre l'amendement Grévy, contre le droit au travail, pour la proposition Rateau, contre l'amnistie, pour l'interdiction des clubs, pour les crédits de l'expédition romaine. Il avait été un des soutiens les plus actifs de la candidature de L.-N. Bonaparte à la présidence de la République. Réélu, le 13 mai 1849, représentant de la Manche à l'Assemblée législative, le 3e sur 13, par 75,084 voix (94,481 votants, 163,192 inscrits), M.
N. Vieillard passa pour un des conseillers intimes du chef de l'État, dont il appuya, en toute circonstance, la politique personnelle, et qui le chargea de diverses missions confidentielles importantes, notamment auprès de certains chefs des partis monarchiques. Il contribua à la préparation et à l'exécution du coup d'État du 2 décembre 1851, et continua de vivre dans l'intimité du prince. Le 26 janvier 1852 M. Vieillard fut appelé à siéger au Sénat. Le 7 novembre suivant, lors du vote sur le rétablissement de l'empire, il fut le seul sénateur qui vota contre; il prit désormais peu de part aux débats de la Chambre haute, et se retira peu à peu de la scène politique. A sa mort, il défendit, par une clause de son testament, de porter son corps à l'église ; le chambellan de l'empereur, envoyé pour assister aux funérailles, déclara alors qu'il se retirait.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Narcisse VIEILLARD
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