Appartenance politique :
Membre de la Formation des Sénateurs Radicaux de Gauche rattachée administrativement au groupe de la Gauche Démocratique
État civil :
Né le 31 mars 1901
Décédé le 3 juillet 1972
Profession :
Cultivateur
Département :
Ain
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

BRAYARD (Joseph)

Né le 31 mars 1901 à Vescours (Ain)

Décédé le 3 juillet 1972 à Reyssouze (Ain)

Sénateur de l'Ain de 1959 à 1971

A la fin de ses études primaires, Joseph Brayard, fils de cultivateur, devient commis de ferme. Il le reste de 1915 à 1921 puis effectue son service militaire de 26 mois. Il s'installe ensuite à Reyssouze où il reprend l'exploitation d'une ferme en 1926. Non mobilisé en 1939, il participe au ravitaillement et au soutien logistique des maquis de sa région.

Après guerre, il s'investit dans la défense du milieu agricole. De 1944 à 1958, il est délégué cantonal et vice-président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles. Il est également membre de la Chambre d'agriculture et vice-président de la coopérative départementale de stockage des blés. Il est le président fondateur de la coopérative agricole de Pont-de-Vaux et occupe également d'importantes fonctions au sein d'autres coopératives et syndicats agricoles locaux. Il s'intéresse plus particulièrement aux questions relatives à la modernisation et à l'évolution des conditions de vie des campagnes. Président fondateur d'un important syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de la Basse Reyssouze, il se consacre aux questions d'électrification et de vicinalité. En 1947, il est nommé chevalier puis en 1954, officier du Mérite agricole.

Dès 1935, il occupe également des fonctions électives locales : il devient conseiller municipal de Reyssouze puis adjoint au maire en 1940. En 1945, il est élu au premier tour conseiller général du canton de Pont-de-Vaux et devient maire de Reyssouze en 1947. Plusieurs fois réélu, il exerce ces deux fonctions jusqu'à sa mort. En novembre 1958, il se présente comme suppléant du candidat radical-socialiste Emile Bouvard. Celui-ci est battu aux élections législatives des 23 et 30 novembre 1958 dans la première circonscription de Bourg. Il se porte candidat l'année suivante aux élections sénatoriales et figure en deuxième position sur la liste du Parti républicain radical socialiste, menée par le sénateur sortant, Auguste Billiemaz. Tous deux élus au second tour, ils intègrent au Palais du Luxembourg la formation des sénateurs radicaux de gauche, rattachée au groupe de la Gauche démocratique. En 1962, il est réélu sénateur dans les mêmes conditions qu'en 1959 : deuxième sur la liste d'Auguste Billiemaz , il l'emporte au second tour en obtenant 549 voix sur les 989 suffrages exprimés.

Au cours de ses deux mandats, Joseph Brayard participe aux travaux de la commission des affaires sociales. En 1964, il fait partie des douze secrétaires du Sénat et, à ce titre, siège au Bureau de la Haute assemblée. Il occupe cette charge pour trois ans et assiste régulièrement le président du Sénat dans toutes les opérations de vote : contrôle des appels nominaux, constatation des votes à mains levées, dépouillement et contrôle de la régularité des opérations et signature du procès verbal de séance.

Absorbé par ses fonctions locales, Joseph Brayard ne prend la parole qu'à deux reprises au cours des débats parlementaires. En 1964, il participe à la discussion sur le projet de loi portant ratification du décret du 9 janvier 1963 sur l'importation d'oeufs en coquilles : il s'oppose à la diminution des droits de douane à l'importation alors que le Gouvernement est obligé de subventionner leur exportation afin que le produit reste concurrentiel sur le marché extérieur. En 1967, il intervient dans la discussion générale de la proposition de loi portant modification des limites des départements de l'Ain, de l'Isère et du Rhône. Il s'oppose en vain à l'intégration des communes de Rillieux et Crépieux-la-Pape au département du Rhône dans le cadre de la création de la communauté urbaine de Lyon. Il évoque les conséquences négatives d'une telle mesure pour le département de l'Ain, alors que le Conseil général a oeuvré jusqu'alors au développement économique de ces communes. Il évoque notamment la construction de 6 000 logements et d'une zone industrielle.

En février 1960, il vote comme l'ensemble du groupe sénatorial socialiste le projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre, par application de l'article 38 de la Constitution, certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie. En 1965, il vote le projet de loi portant réforme des régimes matrimoniaux et deux ans plus tard le projet de loi relatif à la régulation des naissances.

Aux élections sénatoriales du 26 septembre 1971, Joseph Brayard se représente en deuxième position sur la liste radicale-socialiste menée par Auguste Billiemaz. Ils n'obtiennent qu'un des deux sièges à pourvoir : Joseph Brayard est battu au second tour par un candidat de la liste des Indépendants, Rolland Ruet.

Joseph Brayard, réélu au conseil général de l'Ain en mars 1970 et à la mairie de Reyssouze l'année suivante, demeure une personnalité influente sur le plan local jusqu'à sa mort survenue à l'âge de 71 ans.

Elu le 26 avril 1959
Réélu le 23 septembre 1962
Fin de mandat le 1er octobre 1971 (non réélu)

Secrétaire du Sénat

Membre de la commission des affaires sociales
Membre de la Formation des Sénateurs Radicaux de Gauche rattachée administrativement au groupe de la Gauche Démocratique

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Joseph BRAYARD

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