DURIEUX (M. EMILE) [Pas-de-Calais].
Est nommé membre de la commission des affaires économiques et du Plan [8 octobre 1968].
Est nommé membre titulaire de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi modifiant certaines dispositions du code rural et de la loi complémentaire à la loi d'orientation, agricole [13 décembre 1968].
Questions orales :
M. Emile Durieux expose à M. le ministre de l'intérieur que la pratique des collectes dans les rues et dans les lieux publics tend à devenir une habitude de plus en plus fréquente: que, s'il convient de rendre hommage à ceux ou celles qui acceptent de tendre la main pour de nobles causes, il n'en est pas moins regrettable de constater que dans une trop large mesure on doive compter sur l'esprit de solidarité de certains, généralement les mêmes, pour financer des oeuvres, des recherches ou des équipements dont l'objet est d'intérêt général, et dont les charges devraient incontestablement être supportées par. la collectivité, ce qui, bien entendu, ne saurait enlever à ceux qui le désireraient, la possibilité d'aider les oeuvres de leur choix et de répondre à quelques collectes devenues traditionnelles et qu'il ne saurait être question de supprimer. Il lui demande : 1° s'il ne considère pas comme excessif et regrettable qu'en ce qui concerne un aspect particulier de la sécurité des individus ou en soit réduit, comme c'est le cas actuellement, à mettre en vente par le canal des débits de tabac, un timbre spécial dont le produit de la recette sera destiné à l'installation de postes téléphoniques d'appel d'urgence, lesquels, comme chacun le sait, sont hélas trop peu nombreux sur nos routes et en particulier sur nos grands axes routiers ; 2° s'il ne considère pas qu'il y a là quelque chose d'anormal dans un pays où le prix de l'essence étant, du fait des taxes, le plus élevé du monde, devrait permettre un meilleur équipement routier et, par voie de conséquence, une sécurité qui trop souvent fait défaut ; 3° quelle est la part prise par l'Etat dans l'installation des postes d'appel d'urgence actuellement en service ainsi que le nombre de ceux-ci [25 avril 1968] (N° 848). - Réponse [7 mai 1968] (p. 205, 206).
M. Emile Durieux expose à M. le ministre de l'économie et des finances que depuis 1958 la situation de l'agriculture n'a cessé de se détériorer en particulier du fait de la marge toujours plus étroite existant entre les dépenses de production sans cesse accrues et les prix de vente des produits de moins en moins rémunérateurs ; que les hausses qui viennent d'être décidées ou approuvées par le Gouvernement (hausses dépassant parfois 25 p. 100) vont encore aggraver cette situation en augmentant sensiblement les frais de production. Il lui demande quelles dispositions il a envisagées, quelles mesures il compte prendre pour permettre à l'agriculture de faire face aux conditions insupportables qui lui sont imposées [11 juillet 1968] (N° 867). - Réponse [23 juillet 1968] (p 535, 536).
Interventions :
Est entendu lors de la réponse de M. Jacques Chirac, secrétaire d'Etat aux affaires sociales, chargé des problèmes de l'emploi, à sa question orale N° 848 (cf. supra) [7 mai 1968] (p. 205, 206). - Est entendu lors de la réponse de M. Jean de Lipkowski, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, à sa question orale N° 868 (cf. supra) [23 juillet 1968] (p. 536, 537). - Intervient dans la discussion du projet de loi de finances pour 1969 [22 novembre 1968]. - Discussion des articles.- Art. 7 : observations sur l'augmentation des droits de succession envisagée par le Gouvernement (p. 1186, 1187, 1188); Art. 15 : observations sur l'institution d'un droit sur la bière (p. 1191).- Suite de la discussion [30 novembre 1968]. - DÉPENSES MILITAIRES. - SERVICES DES ESSENCES ET DES POUDRES. - Discussion des articles. - Art. 34 : observations sur les permissions agricoles (p. 1534) - Suite de la discussion [2 décembre 1968]. - AGRICULTURE. - Discussion générale (p. 1624, 1625). - Observations sur la politique agricole suivie par le Gouvernement et sur la situation des paysans.