GUYOT (M. RAYMOND) [Paris].
Question orale :
M. Raymond Guyot expose à M. le ministre des transports que, malgré la nécessité d'améliorer les transports en commun de la région parisienne et par suite d'augmenter le nombre d'autobus en circulation, la direction générale de la Régie autonome des transports parisiens (R. A. T. P.) envisage à bref délai de réduire la superficie et les effectifs de l'atelier central sis rue Championnet, à Paris (18 e ). Cet atelier s'étend sur une superficie totale de 90.400 mètres carrés. Un certain nombre de bâtiments sont de construction récente. Il dispose d'un équipement relativement moderne et, pour certains travaux, d'installations qui n'ont pas leur équivalent dans la région parisienne. Le personnel (dont les effectifs ont diminué de moitié en une dizaine d'années) est hautement qualifié. Les mesures envisagées par la direction générale de la Régie autonome des transports parisiens laissent supposer, d'une part, qu'une partie des bâtiments, édifiés aux frais des contribuables et des usagers des transports, serait vendue à des promoteurs pour de fructueuses opérations immobilières et, d'autre part, qu'un certain nombre de travaux exécutés actuellement à l'atelier central seraient confiés à des entreprises privées. Ainsi serait démantelé un peu plus un service public dans le même temps où les plus hautes autorités de l'Etat affirment que la priorité doit être donnée aux transports en commun dans la région parisienne. En conséquence, il lui demande les dispositions qu'il compte prendre afin que soient assurés : 1° le maintien dans son intégralité du potentiel industriel et économique que représente l'atelier central du réseau routier de la Régie autonome des transports parisiens ; 2° la pleine utilisation de toutes ses possibilités techniques, d'expériences et de recherches afin que, par exemple, il devienne l'atelier central de l'ensemble de la Régie autonome des transports parisiens [25 avril 1972] (n° 1205). - Réponse [9 mai 1972] (p. 326 à 328).
Question orale avec débat :
M. Raymond Guyot demande à M. le Premier ministre les raisons qui justifient l'extension du champ de manoeuvres du Larzac (Aveyron), dont la superficie passerait de 3.000 à 17.000 hectares. Il attire son attention sur la grande émotion qui règne dans tout le département à l'égard d'une mesure qui ne se justifie d'aucune manière. En effet, les intérêts des paysans de cette région seraient sacrifiés, de même qu'une des rares richesses du département liée à l'élevage du mouton, à un moment où l'économie aveyronnaise déjà sacrifiée par la politique du pouvoir a un besoin urgent de crédits pour son développement et non pour l'extension d'un camp militaire [9 novembre 1971] (n° 133). - Discussion [9 mai 1972] (p. 328 à 340).
Interventions :
Est entendu lors de la réponse de M. Jean-Louis Tinaud, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, à sa question orale n° 1205 (cf. supra) [9 mai 1972] (p. 326, 327, 328).- Est entendu au cours du débat sur sa question orale relative à l'extension du champ de manoeuvres du Larzac [9 mai 1972] (p. 328 à 330 ; 337, 338, 339). - Intervient dans la discussion du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant statut général des militaires [2 juin 1972]. - Discussion générale (p. 717, 718). - Deuxième lecture [28 juin 1972]. - Discussion des articles. - Art. 8 : son amendement tendant à supprimer le premier alinéa de cet article et, au deuxième alinéa, le membre de phrase se référant au premier alinéa qui visent l'interdiction faite aux militaires en activité de service d'adhérer à des grou pements ou associations à caractère politique (p. 1321). - Intervient dans la suite de la discussion du projet de loi de finances pour 1973, adopté par l'Assemblée nationale [4 décembre 1972]. - DEUXIÈME PARTIE. - MOYENS DES SERVICES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES. - DÉPENSES MILITAIRES. - Discussion générale.- Observations ayant porté notamment sur les charges imposées à la Nation pour l'armement nucléaire, sur les difficultés internationales rencontrées par les retombées nucléaires dans le Pacifique, sur la participation des unités françaises aux manoeuvres navales de l'O. T. A. N. (p. 2673 à 2675). - Examen des crédits. - Art. 26 : son amendement tendant à réduire le montant des autorisations de programme de 5.135 millions de francs et le montant des crédits de paiement de 4.422 millions de francs (p. 2679, 2880).