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Question de M. Jacques-Richard Delong (Haute-Marne - RPR) publiée le 21/06/1990

M. Jacques Delong attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur la dégradation rapide de la situation des pharmaciens inspecteurs de la santé. La faiblesse des rémunérations mensuelles, les perspectives de carrière inintéressantes, comparées à celles des pharmaciens du secteur privé ou parapublic, conduisent à un appauvrissement du recrutement et à la démission d'éléments parmi les plus dynamiques. Or, incontestablement, la haute qualité du corps des pharmaciens inspecteurs de la santé assure une sécurité maximum aux missions nombreuses qui leur sont confiées. En ce qui concerne l'évaluation des nouveaux médicaments, la fabrication et la dispensation des médicaments, le contrôle des stupéfiants et des substances vénéneuses, la biologie médicale, l'industrie cosmétologique, c'est grâce, en grande partie, à la vigilance de ce corps et du corps pharmaceutique dans son entier qu'ont pu être évités les graves problèmes de la thalidomide. Il lui demande quelles mesures il compte prendre pour remédier à cette désagrégation, pourtant indispensable à la sécurité des Français.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 22/11/1990

Réponse. - Le corps des pharmaciens inspecteurs de la santé de par le niveau de ses responsabilités et de sa qualification joue un rôle essentiel dans la protection de la santé publique. Le Gouvernement étudie actuellement les conditions de revalorisation de leur situation statutaire et indemnitaire. Il est rappelé que d'ores et déjà en 1990, les taux de l'indemnité spéciale qu'ils perçoivent ont été sensiblement augmentés.

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