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Question de Mme Francoise Seligmann (Hauts-de-Seine - SOC) publiée le 10/05/1995
Mme Françoise Seligmann attire l'attention de M. le ministre du logement sur la situation de logements à Antony, dans les Hauts-de-Seine. Elle constate que la municipalité d'Antony a acheté à l'office d'HLM du département des Hauts-de-Seine un vaste immeuble de 312 appartements baptisé le " Grand L " dans lequel vivent aujourd'hui près d'un millier de personnes. Or, elle a appris que le maire d'Antony envisage de procéder à la démolition de cet immeuble qui, malgré un bon nombre de dégradations dans les parties collectives, reste pour ses parties privatives en bon état. Elle ne comprend pas cette volonté de procéder aujourd'hui à la destruction d'un immeuble d'habitation viable alors que le problème du logement se pose si cruellement en région parisienne et tout particulièrement dans les Hauts-de-Seine. Elle déplore que des logements restent vides dans l'immeuble du Grand L alors que de nombreuses personnes cherchent à se loger. Elle regrette surtout que soit envisagée la destruction de cet immeuble et donc l'expulsion de ses habitants, qui vont ainsi venir s'ajouter à la trop longue cohorte de demandeurs de logements dans les Hauts-de-Seine, la municipalité d'Antony ayant prévu seulement la construction de trente logements sociaux, logements qui ne seront même pas réservés aux locataires expulsés du Grand L.
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Réponse du ministère : Logement publiée le 07/09/1995
Réponse. - Le " Grand L " fait partie du grand ensemble de Massy-Antony. C'est un immeuble qui, du fait de sa structure en coursives, entraîne de grandes difficultés au plan social et d'importantes dégradations. Une intervention lourde est donc à envisager. Plusieurs solutions sont envisageables : réhabilitation, restructuration lourde, démolition totale ou partielle, s'inscrivant dans une politique plus large de revitalisation du quartier. Ce projet n'en est toutefois qu'au stade des études préliminaires. En tout état de cause, toute solution ne pourrait être élaborée qu'après concertation avec les parties concernées, notamment les locataires et les autorités administratives locales compétentes et ne se réaliserait bien entendu que dans le respect des droits des locataires actuels. Compte tenu de la situation du logement en région Ile-de-France, les services de l'Etat, lorsqu'ils seront saisis du dossier, seront particulièrement attentifs à l'incidence de la solution proposée sur le parc de logements.
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