État civil :
Né le 20 juillet 1765
Décédé le 25 janvier 1844
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

DROUET (JEAN-BAPTISTE, COMTE D'ERLON), pair des Cent Jours et pair de France, « ni parent ni allié du précédent, » comme il l'a déclaré lui-même, né à Reims (Marne) le 20 juillet 1765, mort à Paris le 25 janvier 1844, s'engagea en 1782 au régiment de Beaujolais, devint aide de camp du général Lefèvre (avril 1794), assista aux sièges de Valenciennes et de Coude, passa à l'armée du Rhin sous le général Hoche en 1797, fut nommé général de brigade (25 juillet 1799), et se battit à Zurich, au pont de Schaffouse et à Constance. Après s'être distingué à Ulm et à Hohenlinden, il passa général de division (27 août 1800), fit les campagnes de Hanovre et d'Allemagne, et, par une manoeuvre heureuse, rendit plus complète la victoire d'Iéna. Il conclut et signa la capitulation de Dantzig, fut blessé à Friedland, nommé grand officier de la Légion d'honneur (29 mai 1807) et créé comte d'Erlon (28 janvier 1809), avec une dotation de 25,000 francs de rente sur le domaine de Danneberg, en Hanovre. Il prit également part à la guerre d'Espagne, et battit les troupes anglaises du général Hill au Col-de-Maya (22 juin 1811). La première Restauration lui donna le commandement de la 16e division militaire, et le fit chevalier de Saint-Louis (2 juin 1814). A son passage à Lille, le duc de Berry lui remit le grand cordon de la Légion d'honneur (20 septembre 1814). Drouet présida le conseil de guerre qui acquitta le général Excelmans. Mais impliqué, malgré ses dénégations, dans le complot de Lefebvre-Desnouettes, il fut arrêté (13 mars 1815), puis bientôt remis en liberté. Le 2 juin 1815, 1 empereur le nomma pair des Cent Jours. A Waterloo, des ordres contradictoires immobilisèrent, on dehors du champ de bataille, les 20,000 hommes qu'il commandait. Après la seconde abdication, et pour échapper aux prescriptions de l'ordonnance royale du 24 juillet 1815, le comte d'Erlon se retira à Bayreuth, ou il tint une brasserie. Il venait d'être mis à la retraite comme lieutenant général (6 janvier 1825), lorsque l'amnistie publiée à l'occasion du sacre de Charles X lui permit de rentrer en France (mai 1825), où il vécut dans la retraite. Le gouvernement de juillet l'éleva à la pairie (19 novembre 1831), et lui confia le commandement de la 12e division militaire (Nantes) (juillet 1832). En 1834, il fut nommé gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l'Afrique, et le 9 avril 1843, promu maréchal de France. Son nom est gravé sur la côté est de l'Arc de triomphe de l'Etoile.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Baptiste DROUET

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