Mme Chantal JOUANNO, (UDI-UC - Paris), rappelle la vigilance de la délégation aux droits des femmes du Sénat sur le sujet des viols de guerre, auquel elle a consacré une  étude en décembre 2013 . Elle tient à souligner l’extrême gravité, si ces faits étaient confirmés, des viols dont des enfants auraient été victimes en Centrafrique de la part de militaires français supposés les protéger.


La présidente de la délégation aux droits des femmes estime que les investigations actuellement conduites par le ministère de la défense et la procédure pénale en cours devraient permettre de faire toute la lumière sur ces accusations. Elle souligne la très stricte rigueur du ministère de la défense à l’égard de toute violence sexuelle susceptible d’être commise par ses personnels, dans l’esprit de « tolérance zéro » réaffirmé par Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la défense, lors d’une rencontre avec des femmes de la défense organisée le 5 mars 2015 par la délégation à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes .

Pour que le viol et les violences sexuelles cessent d’être des armes de guerre, rapport d’information de Brigitte GONTHIER-MAURIN (n° 202, 2013-2014).
Voir le rapport d’information de Corinne BOUCHOUX, Hélène CONWAY-MOURET, Brigitte GONTHIER-MAURIN, Chantal JOUANNO, Françoise LABORDE et Vivette LOPEZ : Des femmes engagées au service de la défense de notre pays, n° 373, 2014-2015.

Karine RAHUEL
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