Question de M. FISCHER Guy (Rhône - CRC) publiée le 24/01/2002
M. Guy Fischer appelle l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur le devenir des établissements hospitaliers du plateau d'Hauteville-Lompnes (01) et du millier de personnes qui y travaillent. Le centre hospitalier public, issu de la fusion de trois établissements, devait être réhabilité et se voir adjoindre une unité de postcure. Les investissements nécessaires à ces réalisations n'ont pas été réalisés. Depuis 1977, environ 400 lits ont été fermés sur le plateau suite à la fusion ou par le biais de délocalisation vers Bourg-en-Bresse et Lyon, sans concertation avec les élus locaux et les personnels soignants. Par ailleurs, de nouvelles délocalisations se profilent au profit de la création d'un hôpital de jour à Bourg-en-Bresse et du transfert à Nantua de 30 lits de soins de suite et de réadaptation. Il serait enfin question d'une fermeture de l'école d'infirmières, du laboratoire d'analyses médicales et de l'activité de dialyse. Pourtant, de nombreux arguments militent en faveur d'un maintien et d'un développement de l'activité de cette station hospitalière : un savoir-faire centenaire, des plateaux techniques performants, un environnement naturel et sportif qui en fait un lieu très recherché en matière de rééducation par les plus grands sportifs nationaux et internationaux, mais également un climat particulièrement bénéfique pour les personnes atteintes de maladies pulmonaires, de maladies professionnelles, etc. Les établissements du plateau tournent à plein au point qu'ils sont parfois contraints de refuser des admissions, ce qui témoigne de leur parfaite adéquation aux besoins de la population et de la nécessité d'augmenter le nombre de lits de l'unité de pneumologie spécialisée dans le domaine de l'insuffisance respiratoire. Enfin, cette région du Haut-Bugey serait d'autant plus sinistrée en perdant encore des emplois hospitaliers qu'aucun plan d'aménagement du territoire ne prévoit une diversification économique en favorisant l'implantation d'entreprises. Pour toutes ces raisons, il lui demande instamment de mettre un terme au démantèlement d'un outil aussi performant situé dans un environnement exceptionnel.
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La question est caduque
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