Question de Mme PRINTZ Gisèle (Moselle - SOC) publiée le 11/04/2002
Mme Gisèle Printz appelle l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur les craintes des professionnels, artistes interprètes de la musique et de la danse, au regard de l'arrêté ministériel du 11 juillet 2001, relatif aux modalités de l'examen au certificat d'aptitude de professeur de danse et de musique, donnant accès aux postes d'enseignants artistiques dans les écoles territoriales. Ce décret introduit en effet une modification substantielle, puisque pour l'option classique, il n'existe plus d'épreuve permettant d'évaluer le niveau technique des candidats qui n'ont pas à justifier d'une expérience professionnelle dans cette discipline à l'inscription. En outre, il n'y a pas non plus d'épreuve obligatoire sur la connaissance du répertoire classique, tandis que l'accent est largement mis sur l'improvisation. Ces modifications qui favorisent l'accès au conservatoire de futurs enseignants ayant peu de pratique de la danse classique, semblent de nature à dévaloriser cette discipline et à déprécier, à terme, le patrimoine que constituent les oeuvres du répertoire classique qui requiert un haut niveau d'apprentissage technique. Reconnaissant pour les conservatoires de musique et de danse la nécessité de s'ouvrir aux danses contemporaines et à la création, elle pense que leur rôle est aussi de préserver la danse académique, et d'en transmettre le savoir-faire. C'est pourquoi, elle lui demande de bien vouloir lui faire savoir si elle entend prendre des mesures de nature à ce que l'enseignement de la danse classique puisse être pérennisé.
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La question est caduque
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