Question de M. GUERRY Michel (Français établis hors de France - RPR) publiée le 07/11/2002

M. Michel Guerry attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la récente réforme du concours d'accès à l'internat de médecine permettant à des ressortissants non français de présenter, à titre étranger, un premier concours dans leur pays de résidence, à l'issue duquel, en cas de réussite, une seconde épreuve se déroule à Paris. Ces étudiants étrangers peuvent ainsi bénéficier de formations spécialisées en tant qu'internes en France, dans le cadre d'une procédure assez simple. Les jeunes Français qui sont étudiants en médecine à l'étranger, pour prétendre à la poursuite de leur cursus universitaire de troisième cycle en France, sont soumis à une procédure beaucoup plus contraignante. Ils doivent tout d'abord se réinscrire en première année du premier cycle et repasser le concours, puis subir un examen de vérification des connaissances afin d'obtenir une dispense de scolarité pour les années suivantes, et ce jusqu'à la quatrième année incluse. Enfin, ils doivent valider les cinquième et sixième années, peut pouvoir présenter l'internat à titre français. Il résulte de cette situation qu'un étudiant étranger peut obtenir en un an un poste de spécialisation en France et poursuivre sa formation en tant qu'interne, alors qu'un jeune Français, étudiant à l'étranger, ne peut parvenir au même type de formation qu'au terme de plusieurs années. Il souhaiterait connaître son avis sur cette question et les solutions envisageables pour pallier cette situation.

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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