Question de M. LORIDANT Paul (Essonne - CRC) publiée le 19/12/2002

M. Paul Loridant attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la pérennité du réseau toxicomanie du département de l'Essonne, animé par l'association Hérodote. En effet, d'après ses informations, le centre hospitalier sud francilien d'Evry a dénoncé, le 26 septembre 2002, la convention qui le liait à l'association Hérodote depuis 1994. La principale conséquence de cette mesure est la perte du poste de praticien hospitalier contractuel, rattaché administrativement au centre hospitalier depuis 1994, qui était dévolu à la coordination du réseau. De plus, cette décision s'accompagne de la perte du soutien logistique que l'hôpital accordait à l'association (téléphone, fax, courrier). C'est donc toute l'activité de partenariat, de collaboration centrée sur les victimes de conduites addictives développée par le réseau toxicomanie, qui est remise en cause. Depuis plusieurs années, le réseau toxicomanie mobilise les professionnels de terrain, développe des actions de formation et d'information et favorise de nouvelles collaborations, en complément des actions du CIRDD (centre d'informations et de ressources sur les drogues et les dépendances). C'est pourquoi, il lui demande les actions qu'il compte prendre pour sauvegarder l'outil indispensable que constitue le réseau toxicomanie du département de l'Essonne et assurer sa pérennité.

- page 3128


Réponse du Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées publiée le 27/02/2003

Le réseau de prise en charge des toxicomanes de l'Essonne n'est pas remis en cause par le retrait de l'association Hérodote, qui était porteuse de la convention Réseau ville-hôpital toxicomanie de ce département, même si cette convention a été dénoncée le 26 septembre 2002 par le centre hospitalier sud-francilien d'Evry. En effet, la DDASS de l'Essonne s'est assurée de la continuité des services qui sont proposés aux toxicomanes. Le maillage du territoire, tant par les équipes de liaison hospitalières en addictologie que par les centres de soins spécialisés aux toxicomanes, donne l'assurance d'un suivi des usagers de drogues au plus près des besoins. L'organisation des rencontres entre professionnels portant sur la prise en charge des toxicomanes est maintenue. Leur financement est, en effet, indépendant de celui du réseau.

- page 739

Page mise à jour le