Question de M. POIRIER Jean-Marie (Val-de-Marne - UMP) publiée le 26/12/2002

M. Jean-Marie Poirier souhaite appeler l'attention de M. le ministre délégué à l'enseignement scolaire sur les difficultés que rencontrent les établissements scolaires pour entretenir leur matériel informatique. Grâce aux crédits dégagés par l'Etat et les collectivités locales, la majorité des établissements scolaires du premier et du second degré disposent de matériels et de réseaux informatiques performants mais force est de constater que faute de personnel qualifié, ceux-ci deviennent rapidement inutilisables à l'expiration de la période de garantie. L'entretien de ce type d'équipement nécessite en effet des compétences spécifiques découlant d'une solide formation. Les établissements scolaires n'ont cependant pas les moyens financiers de faire appel à une entreprise pour chaque panne informatique. La maintenance informatique a par conséquent été confiée aux maîtres d'internat, surveillants d'externat (MI-SE) et aux aides éducateurs mais ceux-ci n'ont pour la plupart que des connaissances informatiques sommaires ne leur permettant pas de faire face à l'ensemble des problèmes techniques susceptibles de se poser. Les enseignants volontaires compétents, principalement des professeurs de technologies, pallient à cette méconnaissance en contrepartie d'heures supplémentaires mais cette tâche étant effectuée, selon leur disponibilité, ne permet une utilisation optimale de l'ensemble des matériels. Conformément au budget de l'éducation Nationale 2003, environ 11 000 assistants d'éducation doivent être recrutés à compter de septembre 2003. Ces recrutements devraient permettre de couvrir les fonctions actuellement assurées par les MI-SE et les aides-éducateurs dont la plupart des postes seront supprimés à la fin de l'année scolaire 2002-2003. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer les modalités de recrutement des assistants d'éducation permettant de garantir que ce personnel sera en mesure de s'acquitter de l'ensemble de la tâche de maintenance informatique. Par ailleurs, la maintenance des matériels informatiques des établissements du premier degré qui ne bénéficient pas de MI-SE, ni d'aides éducateurs n'est assurée que si la collectivité locale met à disposition du personnel qualifié ou si des instituteurs bénévoles, ayant des compétences informatiques, acceptent d'assurer cette tâche. La maintenance informatique engendre donc des coûts importants pour les communes en charge des établissements du premier degré alors que tel n'est pas le cas pour les collectivités locales chargées des établissements scolaires du second degré. Ces insuffisances s'agissant de la maintenance informatique sont d'autant plus préjudiciables que des activités telles que les évaluations prévues pour le Brevet Informatique et Internet, qui sera obligatoire à partir de septembre 2003, ne pourront être mises en place que de façon partielle. Il lui demande alors s'il ne serait pas opportun de compléter le dispositif actuel par le recrutement de professionnels de la maintenance informatique qui pourraient être affectés sur une zone regroupant plusieurs établissements tant du premier que du second degré. Le Ministère de l'éducation Nationale avait élaboré un schéma stratégique des systèmes d'information et des télécommunications pour 2000 à 2002 dans lequel était retenue l'assistance aux utilisateurs de ces systèmes dans les établissements scolaires. En 2001, conformément à ce plan, quatre académies ont expérimenté de nouveaux dispositifs d'assistance censés être à même de mieux répondre aux besoins des utilisateurs et d'accompagner le développement de l'usage de ces technologies dans l'enseignement. Un bilan de ces dispositifs d'assistance devait être dressé afin d'étudier la possibilité de les généraliser à l'ensemble des académies. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer l'état d'avancement de cette étude.

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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