Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - UMP) publiée le 20/03/2003
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme la ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies sur l'information parue à la page 10 du quotidien Le Figaro du 6 février 2002 selon laquelle la mairie de Paris offre une formation gratuite aux nouvelles technologies pour tous les parisiens. II souhaiterait connaître son opinion à l'encontre de la mise en place de ce dispositif et aimerait savoir si elle entend inciter d'autres villes à suivre un tel exemple.
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Réponse du Ministre délégué à la recherche et aux nouvelles technologies publiée le 03/07/2003
Le ministère chargé de la recherche et des nouvelles technologies suit avec beaucoup d'intérêt les initiatives prises par des collectivités locales pour favoriser, par l'accès public à l'internet, la démocratisation des usages des technologies de l'information et de la communication. De nombreux exemples, dont celui de la mairie de Paris, montrent que les collectivités locales sont à même de relayer l'action lancée par l'Etat pour faire émerger des espaces publics numériques (EPN) en réseau et non isolés, animés par une même collectivité locale, ayant la même appellation et un tronc commun d'usages et d'applications. Il existe ainsi aujourd'hui plus de 2500 points d'accès publics à l'internet en France, mis en place grâce à l'action conjuguée des collectivités locales, des associations et de l'Etat à travers la labellisation assurée par la mission pour l'accès public à l'internet (MAPI) et le programme " Cyberbases " de la Caisse des dépôts et consignations. Lors du CIADT du 13 décembre 2002, le Gouvernement a mobilisé deux millions d'euros pour amplifier la politique de l'accès public à l'internet, notamment pour favoriser le déploiement sur l'ensemble du territoire de lieux publics d'accès et aider à la constitution de centres de ressources régionaux. Au titre de la charte qui les régit, chacun de ces espaces publics numériques, ouverts au grand public, a pour objectif de faciliter l'accès public aux technologies de l'information et aux différents usages qui leur sont associés. Il propose une sensibilisation à l'internet sous la forme d'un accès gratuit de deux heures par personne et consacre à cette activité, au minimum, quatre heures par semaine, ou 10 % de son temps d'ouverture hebdomadaire. Il propose enfin au grand public d'obtenir une attestation de capacités, sous la forme du passeport pour l'internet et le multimédia (PIM) qui permet de valider l'expérience acquise dans les EPN. Expérimenté d'abord dans 30 espaces publics numériques, ce dispositif est maintenant généralisé dans l'ensemble des espaces. C'est l'une des opérations qui viendront enrichir et concrétiser la nouvelle charte des espaces publics numériques qui devrait être bientôt signée avec les associations représentant les collectivités territoriales.
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