Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - UMP) publiée le 12/06/2003
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux anciens combattants sur sa visite en Corée du Sud à l'occasion du 50e anniversaire de la fin de la guerre de Corée. Il lui serait reconnaissant de bien vouloir lui indiquer quel a été le bilan et la portée de ce déplacement, ses résultats.
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Réponse du Secrétariat d'Etat aux anciens combattants publiée le 21/08/2003
La visite du secrétaire d'État à Séoul, dans le cadre des commémorations organisées pour le 50e anniversaire de la guerre de Corée (1950-1953), a permis d'apporter aux autorités coréennes le témoignage de l'attachement de la France au souvenir de son engagement dans.ce conflit et de poser les termes d'une coopération bilatérale dans le domaine de la " mémoire partagée ". Ce thème a d'ailleurs fait l'objet d'une conférence du secrétaire d'État à l'université de la défense nationale. Des cérémonies en hommage aux 262 volontaires français tombés en Corée, sur plus de 3 000 soldats engagés, se sont déroulées au mémorial français de Suwon et au cimetière des Nations unies de Pusan. Dans le cadre des visites de lieux de mémoire, théâtres de combats où s'est illustré le bataillon français, la délégation s'est notamment rendue sur les sites de Chipyong-Ni, Crèvecoeur, Twin Tunnel et la Côte 1037. A la tête d'une importante délégation composée de parlementaires et de vétérans du bataillon français de l'ONU, le secrétaire d'État a rencontré le ministre de la défense, son homologue le ministre des patriotes et vétérans et le vice-ministre des affaires étrangères. Ces rencontres ont été l'occasion de faire part à ses interlocuteurs du sens qu'il souhaitait donner à sa visite en Corée, marquant avec force l'hommage rendu aux combattants de la guerre de Corée, l'actualité des valeurs de liberté et de dignité qui furent alors défendues, la primauté du droit et l'attachement de la France au règlement pacifique des différends. Les autorités coréennes ont été invitées à s'engager aux côtés de la France dans une démarche de " mémoire partagée " suivant les termes d'un accord intergouvernemental dont le projet reste encore à négocier. L'initiative française a été reçue avec beaucoup d'intérêt par les Coréens, qui ont mesuré les ouvertures que cette démarche peut apporter à la coopération culturelle, déjà très active, dans les domaines muséographique et historique, ainsi que sous l'angle particulier du tourisme de mémoire. En outre, la rencontre avec le ministre des patriotes et vétérans a permis de constater qu'un vaste champ de dialogue s'ouvre entre les deux pays dans le registre des politiques sociales conduites envers les anciens combattants.
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