Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - UMP) publiée le 30/10/2003
M. Jean-Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur le fait que la cité technique les Grands Bois à Hayange est située dans une vallée particulièrement sinistrée par la crise de la sidérurgie. Le lycée contribue à la formation de jeunes issus de milieux très modestes et certaines filières sont indispensables. Ainsi, la filière électrotechnique du lycée professionnel a actuellement ving-huit élèves en première année et trente en seconde année, ce qui est le maximum réglementaire. Incroyable mais vrai, les services du rectorat envisagent sa suppression ! De même, il est également envisagé de supprimer deux sections de BTS. Manifestement, ce n'est pas en déstabilisant les capacités de formation dans un secteur qui pourtant en a bien besoin que l'on aidera la vallée de la Fensch à se relever, et surtout que l'on permettra aux jeunes de bénéficier de l'égalité des chances. Compte tenu des difficultés économiques et sociales de la ville de Hayange et des environs, il souhaiterait qu'il lui précise s'il ne pense pas qu'il est aberrant de supprimer des filières qui, telle la filière électrotechnique, font le plein des effectifs.
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Réponse du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche publiée le 12/02/2004
S'agissant de la situation de la cité scolaire des Grands-Bois à Hayange, notamment de la filière électrotechnique, les autorités académiques sont actuellement engagées dans un travail d'analyse et de réflexion sur l'offre de formation et son évolution. Les premières propositions élaborées à partir de l'analyse faite par les corps d'inspection ont été transmises aux chefs d'établissement qui, dans la phase de consultation menée dans le cadre dés bassins d'éducation et de formation, pourront formuler des propositions. Il est par conséquent trop tôt pour préciser quelles seront les orientations qui seront prises et validées par les autorités académiques, après consultation et accord du conseil régional, et qui devront s'inscrire dans le plan régional de développement des formations professionnelles. Ces informations ne pourront pas être données avant la fin du mois de janvier 2004.
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