Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 27/11/2003
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la progression de la légionellose dans notre pays. Elle lui fait remarquer que de 1988 à 1996 le nombre de cas de légionelloses déclarés atteignait tout juste la cinquantaine et qu'il a brutalement progressé pour atteindre plus de 1 000 cas déclarés en 2002. Elle lui demande de lui préciser si cette progression a pour cause un développement de la maladie ou une amélioration de son dépistage. Elle lui demande de lui faire connaître les conséquences qu'il peut apprécier d'une déclaration précoce par les cliniciens à la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) et les mesures qu'il envisage en faveur d'une prévention renforcée pour prévenir le risque épidémique et nosocomial. Elle lui fait remarquer que si le contrôle de la légionellose ne permettait pas d'éradiquer la bactérie des réseaux d'eau sanitaire, elle lui demande de lui faire savoir s'il envisage alors de déterminer, en milieu hospitalier, comme certains spécialistes le proposent, un niveau de légionellose tolérable, notamment dans les hôpitaux accueillant des malades immunodéprimés. Elle lui demande alors, si cette proposition était retenue, de lui préciser la nature des mesures à entreprendre, leur fréquence. Elle lui demande enfin s'il n'estime pas nécessaire de procéder à une refonte complète de notre réglementation concernant une maladie dont le développement est prévisible.
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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