Question de M. FISCHER Guy (Rhône - CRC) publiée le 18/12/2003

M. Guy Fischer appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la situation des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Cette maladie chronique, évolutive et d'une réelle gravité, altère sévèrement la qualité de vie des personnes atteintes. Un certain nombre de propositions avaient été avancées par l'Association française des polyarthritiques (AFP) auprès du ministère, pour améliorer la prise en charge médicale, psychologique et sociale de cette pathologie et freiner ainsi son évolution vers une situation de handicap, voire d'invalidité. Aussi, il lui demande ce qu'il en est de ces propositions qui - au-delà, de la prise en charge adaptée dès son diagnostic - à réduire les phénomènes d'exclusion et les conséquences de la maladie.

- page 3626


Réponse du Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées publiée le 12/02/2004

La polyarthrite rhumatoïde peut en effet altérer sévèrement la qualité de vie des personnes atteintes. Le ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées a proposé à l'Association française des polyarthritiques (AFP) de soutenir financièrement une politique d'information, et notamment la réalisation d'une plaquette d'information sur la maladie. La prise en charge médicale a été significativement améliorée par la facilitation à l'accès aux thérapeutiques innovantes (Remicade, Enbrel, Humira) pour les patients dont l'état le nécessite. Le rapport d'objectifs de santé publique annexé au projet de loi relatif à la politique de santé publique, actuellement en cours de discussion au Parlement, envisage l'élaboration en 2004 d'un plan national de lutte pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques. S'agissant plus spécifiquement de la polyarthrite rhumatoïde, le rapport d'objectifs vise à réduire les limitations fonctionnelles et les incapacités induites par la maladie pour en ralentir l'évolution vers le handicap et l'invalidité. Les commissions techniques d'orientation et de reclassement professionnel (COTOREP) apprécient le handicap et le degré d'invalidité, et aident au reclassement et à la réinsertion professionnelle.

- page 373

Page mise à jour le