Question de Mme BORVO COHEN-SEAT Nicole (Paris - CRC) publiée le 19/02/2004
Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur les conséquences des restrictions budgétaires dans les lycées et collèges parisiens. Au niveau national le nombre de postes mis au concours 2004 pour le second degré est réduit à 12 500 pour les concours externes. C'est un tiers de moins qu'en 2003. Il faut remonter à la fin des années 1980 pour retrouver des chiffres aussi faibles. Ces mesures se traduisent à Paris par une réduction de 4 500 heures d'enseignement dans les collèges et lycées. Car Paris subit non seulement les coupes budgétaires décidées au plan national (98 postes) mais aussi celle d'un plan dit de " retour à l'équilibre " spécifique à l'académie de Paris, ce qui induit la suppression de 111 postes supplémentaires. Pour les élèves cela se traduit très concrètement par la mise en cause de l'égalité d'accès de tous aux options et à la formation et va entraîner des conditions d'études inacceptables. Ces suppressions de moyens amplifieront considérablement les inégalités scolaires à Paris en réduisant les chances de réussite de tous les élèves et en premier lieu des élèves en difficulté. L'enseignement technique et professionnel, déjà mis à mal, subit une attaque en règle. Le volume de l'enseignement y serait réduit de 750 heures. Toutes ces mesures ne peuvent que participer à la mise en place d'une école à deux vitesses. Par conséquent, elle lui demande ce qu'il compte faire pour que ce projet de réduction des moyens soit retiré.
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